L’Union européenne investit une forte somme pour sortir de la pénurie de puces

Le développement ainsi que la fabrication des puces semi-conductrices ont été pendant longtemps une priorité pour l’UE. En 2013, la commission avait déjà élaboré un plan de financement, mais avec la crise d’approvisionnement mondiale et l’accentuation du COVID-19, l’UE a pris du retard. L’assemblée a récemment décidé d’allouer un financement de 49 milliards d’euros afin d’aider les secteurs public et privé.

De nouvelles politiques très ambitieuses ont été adoptées afin de faciliter la production et de faire de l’Union européenne un fournisseur incontournable des puces semi-conductrices sur le marché mondial. Le but de tous ces procédés est d’accroître la production de 9 % à 20 % d’ici 2030. La nouvelle loi qui a été établie cette semaine devrait aider à atteindre l’objectif fixé.

puces

D’autres puissances économiques se mobilisent

Tout comme l’UE, d’autres pays comptent mettre la production de puces semi-conductrices au centre de leur future croissance économique. En effet, plusieurs pays dans le monde ont déjà élaboré des plans de financement pour le développement de leur industrie. Les États-Unis ont investi la somme de 52 milliards de dollars dans les industries américaines dont 39 milliards seront destinés à la fabrication des puces.

Certes, le budget que la Commission européenne a consacré au financement du développement de leur industrie est moins conséquent que celui des États-Unis, le total destiné à l’essor de la puce semi-conductrice revient à peu près au même. Cependant, les disputes politiques risquent à nouveau de ralentir la vitesse à laquelle le financement devrait être déployé.

L’Union européenne pourrait faire face à plusieurs difficultés

L’un des plus grands défis de la Commission européenne est d’attirer les fabricants de puces dans leur pays. Une société comme TSMC devrait être un atout majeur dans la concrétisation de leur projet. L’entreprise TSMC développe plus de la moitié des puces dans le monde. Elle envisage de placer un de ses sièges en Allemagne, au Japon et aux États-Unis. Mais jusqu’ici, rien n’est encore sûr.

Un autre problème réside au niveau de la production. Le projet prendra du temps à se mettre en place et n’aidera pas à améliorer la situation actuelle des industries. De plus, comme la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, l’a déclaré, aucun pays n’a le pouvoir d’être autosuffisant. Les pays européens seront poussés à maintenir leur marché ouvert et connecté dans l’intérêt de tout le monde.

source

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.