Mad Max : le réalisateur a été déçu par le premier film

George Miller est à Cannes pour présenter son nouveau film, Trois mille ans à t’attendre. Un long-métrage avec Idris Elba et Tilda Swinton racontant l’histoire d’une britannique découvrant une ancienne bouteille à Istanbul. Un génie en sort et lui offre trois vœux. Mais dénuée de sentiments, la femme reste incapable d’en formuler un seul. Une œuvre que beaucoup attendent alors que la production de Mad Max : Furiosa se poursuit. Car oui, George Miller est surtout connu pour sa franchise Mad Max. Fury Road demeure l’un des plus grands films pour énormément de fans toujours aussi passionnés. Et en interview sur la croisette pour Deadline, le cinéaste a accepté de parler du premier opus sorti en 1979. À cette époque, Mel Gibson campe le vagabond solitaire dans un monde post-apocalyptique.

Mais plusieurs décennies plus tard, George Miller se dit déçu par Mad Max.

Crédit : Warner Columbia Films

Le cinéaste partage les raisons de cette déception assumée (via ScreenRant).

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Une production bien fatiguant que prévu

Nous sommes en 1979 et les spectateurs découvrent Mad Max. Un long-métrage se déroulant dans un futur proche où l’humanité se déchire suite à une guerre mondiale pour le pétrole. Si les nations tentent de maintenir la « paix », beaucoup de désaxés sillonnent les routes pour semer la désolation.

Si pour beaucoup de spectateurs, Mad Max reste un immense classique du Septième art, George Miller conserve des regrets, plus précisément vis-à-vis du tournage, qu’il partage chez Deadline.

Avec mon premier film, Mad Max, je pensais vraiment ne pas avoir l’étoffe d’un cinéaste. Je trouvais le processus trop compliqué, ça ne ressemblait en rien à ce que je voulais qu’il soit. J’avais une idée en tête, je pensais que nous étions très bien préparés et que tout était prévu mais c’est parti dans tellement de directions différentes. Mais après, sur des films avec plus de budget, j’ai réalisé que c’est comme ça que ça se passe. Je suis quelqu’un qui, d’un côté, aime que les choses se déroulent dans le calme et en douceur. Mais de l’autre, je réalise que ça n’arrivera jamais.

George Miller

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