Mais au fait, à quel point l’âge de glace était-il froid ?

Les périodes glaciaires sont des ères géologiques correspondant à une diminution de température dans l’hémisphère nord. La dernière s’est achevée il y a environ 11 600 ans.

La Terre est passée par quatre périodes glaciaires durant les 600 000 dernières années. Elles se nomment Günz, Mindel, Riss et Würm. Les températures les plus basses pour la dernière ère ont été constatées il y a 20 000 ans.

Crédits Pixabay

Des études ont été menées par une équipe de l’université d’Arizona. Elles visaient à déterminer la température du maximum glaciaire pour le dernier âge de glace.

La température du dernier âge de glace

Les chercheurs de l’université d’Arizona ont fixé à 7,8 °C la température du dernier âge de glace. C’était une ère où plusieurs continents étaient recouverts de glaciers. C’était le cas de la moitié de l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Amérique du Sud et l’Asie.

La Professeure Jessica Tierney, du département de géosciences de l’université d’Arizona, a déclaré que les températures étaient très basses en Amérique du Nord et en Europe. Néanmoins, les hautes latitudes comme l’Arctique accusaient le climat le plus froid. Il faisait en ce temps-là 14°C de moins qu’aujourd’hui.

Suivant les recherches de l’université, la température moyenne planétaire de l’âge de glace était de 6 °C plus basse qu’aujourd’hui. En notant que pour le siècle dernier, celle-ci s’élève à 14 °C. C’est une énorme variation a souligné la Professeure Tierney.

Connaître les périodes géologiques est primordial

L’équipe de la Professeure Tierney a combiné les données provenant de fossiles avec une simulation de modèles climatiques du LGM. Cette technique appelée assimilation de données a permis de déterminer la température de l’âge de glace. Elle est surtout utilisée pour les prévisions météorologiques.

Les pôles terrestres sont les plus sensibles aux variations climatiques. Pour exemple, l’Arctique est aujourd’hui le plus affecté par le réchauffement climatique. Analogiquement, elle se refroidissait le plus rapidement pendant le dernier maximum glaciaire ou LGM.

Le carbone atmosphérique a un effet conséquent sur la température mondiale. Chaque fois que son niveau double, cette dernière augmente de 3,4 °C. Durant l’âge de glace, le niveau CO2 était d’environ 180 parties par million contre 415 parties par million de nos jours.

Le Professeur Tierney prévoit de déterminer avec la technique de l’assimilation des données les anciennes périodes chaudes de la Terre. Connaître ces ères où le CO2 était fortement élevé permettrait de mieux appréhender les futurs changements climatiques.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.