La vieillesse chez les hommes peut apparaitre prématurément en l’absence d’activité sportive. Des chercheurs du Deutsches Zentrum für Neurodegenerative Erkrankungen (DZNE) en Allemagne ont donc mené des études pour confirmer ce fait. À l’issue des expérimentations, les scientifiques sont parvenus à prouver la véracité de la précédente assertion. Par conséquent, ils encouragent la pratique des activités physiques chez les personnes âgées.
Une marche quotidienne d’environ 15 minutes active et renforce certaines régions clés du cerveau, mais pas seulement. En fonction de l’intensité des activités physiques réalisées, la superficie couverte au niveau de l’encéphale s’élargit et devient davantage résistante à la dégénérescence des tissus du cerveau.
Les résultats de l’étude a été publiés dans la revue New Atlas. Fabienne Fox, doctorante en facultés des sciences de la santé des populations au DZNE, fut la principale auteure de ces recherches.
Un excellent moyen pour prévenir la neurodégénérescence
Les résultats des analyses ont révélé que la superficie des régions cérébrales ciblées par les activités sportives évolue fortement en fonction de leur intensité. Dans les faits, le constat a principalement été noté dans l’hippocampe, considéré comme le centre de contrôle de la mémoire. Suite à des examens supplémentaires, les chercheurs ont conclu que des volumes cérébraux plus importants offrent un meilleur bouclier contre la neurodégénérescence.
Les évolutions de superficie les plus importantes se sont fait remarquer chez des sujets inactifs âgés de plus de 70 ans. D’après d’autres recherches parallèles, les personnes âgées pourraient profiter d’une augmentation modeste de l’activité physique de faible intensité. Mieux, une analyse des régions du cerveau touchées par la pratique d’une activité physique a révélé qu’elles abritent de grandes quantités de mitochondries.
Ces organites favorisent la respiration cellulaire, mais exigent un certain apport en oxygène que fournit l’activité physique.
Les risques de maladies du cerveau limitées ?
Les scientifiques ont également noté une diminution considérable de l’effectif des malades qui s’adonnent aux activités sportives, même à faible intensité. Des analyses profondes ont donc eu lieu et elles révèlent un grand chevauchement des gènes affectés par l’activité physique et ceux touchés par des maladies comme Prindon et Alzheimer.
Fort de cette découverte, les scientifiques souhaitent amorcer un nouvel élan afin d’inciter les personnes âgées à devenir plus actives physiquement. Cela devrait favoriser la prévention des maladies du cerveau telles que les maux neurodégénératifs.
SOURCE : SCIENCETIMES