Matilda : Emma Thompson décrit sa transformation physique pour la nouvelle comédie musicale
Décidemment, les romans de Roald Dahl sont de véritables sources d’inspiration pour les cinéastes. L’un de ses ouvrages, Charlie et la chocolaterie, a été adapté au cinéma à plusieurs reprises. Matilda, son roman publié en 1988, a fait l’objet d’un film sorti en 1996.
Et comme la tendance actuelle est de faire du neuf avec du vieux, il a été annoncé il y a quelques mois que ce long-métrage allait avoir droit à une nouvelle adaptation. Celle-ci prendra la forme d’une comédie musicale qui sera réalisée par Matthew Warchus. Dans le rôle de Matilda, on retrouvera Alisa Weir. Le rôle de la tyrannique Madame Legourdin sera, quant à lui, tenu par Emma Thompson.
Pour les besoins de la comédie musicale, cette dernière a dû subir une énorme transformation physique.
Une transformation épuisante
Cette nouvelle adaptation intitulée Roald Dahl’s Matilda the Musical sortira sur Netflix le 25 décembre prochain. A l’approche de son lancement, Emma Thompson s’est entretenue avec le magazine Variety. Durant cet entretien, elle s’est confiée sur sa transformation physique qui était selon elle épuisante.
« Cruella c’était il y a longtemps, mais celui-ci était le plus long. Il y a un maillot de corps pour lui donner le poids et la musculature. Et ensuite des sous-vêtements très lourds, une fausse poitrine et tout ça. C’était beaucoup à porter partout. »
Emma Thompson, un choix critiqué
Le casting d’Emma Thompson a suscité beaucoup de controverses. Les critiques portent surtout sur l’utilisation d’un body pour la transformation physique de l’actrice. Beaucoup de gens estiment que l’utilisation de ce genre de costumes encouragent la discrimination sur le lieu de travail. Qui plus est, à cause de ces prothèses et des maillots de corps, beaucoup d’acteurs « grande tailles » perdraient des rôles au profit d’acteurs plus minces.
Notons toutefois que la première adaptation de Matilda a aussi eu son lot de controverses. Pour le public, la représentation de Madame Legourdin dans le long-métrage était grossophobe. A l’époque, les critiques pointés du doigt le fait que le rôle du méchant était toujours incarné par une personne forte ou en surpoids.
Les producteurs s’étaient alors défendus en expliquant que Madame Legourdin n’était pas présentée comme une personne grosse, mais comme une olympienne spécialisée dans le lancer de marteau, de javelot et de poids.
