Meta a récemment annoncé de nombreuses initiatives pour protéger les adolescents inscrits sur ses plateformes Facebook et Instagram. Il ajuste les paramètres de confidentialité par défaut des utilisateurs mineurs sur les deux réseaux sociaux afin de limiter les contacts avec les adultes prédateurs.
D’après l’annonce faite par la société le lundi 21 novembre, Facebook activera désormais plus de paramètres par défaut pour tous les utilisateurs ayant moins de 16 ans qui rejoindront la plateforme. Les adolescents dans la même tranche d’âge qui sont déjà inscrits sur Facebook recevront également une invite pour changer leurs paramètres en un seul clic.
Qu’est-ce que ces changements vont apporter ?
Concrètement, lorsqu’un adolescent de moins de 16 ans va s’inscrire sur Facebook, son compte sera automatiquement soumis à des règles de confidentialité plus strictes. Dans les faits, seuls ses amis pourront voir les publications dans lesquelles il est tagué ainsi que sa liste d’amis, ses pages, ainsi que les personnes qu’il suit.
Par ailleurs, ces jeunes utilisateurs pourront également examiner les publications dans lesquelles ils sont tagués et ils peuvent n’autoriser que leurs amis à commenter ces publications publiques.
Bloquer les adultes suspects
Par ailleurs, les nouvelles mesures de protection des mineurs de Facebook mettent un accent particulier sur les adultes prédateurs. Par exemple, Facebook teste actuellement un moyen d’empêcher les adolescents d’envoyer des messages à des adultes qui ont été récemment bloqués ou signalés par un autre adolescent. De plus, Facebook n’affichera pas ces adultes suspects dans les recommandations « People You May Know » des adolescents. Si un adolescent venait à bloquer un adulte, il recevra une invite à signaler le compte de l’adulte bloqué.
Du côté d’Instagram, la société cherche à supprimer complètement le bouton de message sur les comptes des adolescents afin que les adultes suspects ne puissent pas entrer en contact avec eux. Meta collaborerait également avec le National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC) pour créer une plateforme mondiale qui servirait à empêcher le partage non consensuel d’images intimes d’adolescents. Cette plateforme aidera à la fois les utilisateurs mineurs à reprendre le contrôle de ces images divulguées tout en décourageant ces partages.