Après novembre 2022, l’hécatombe continue chez Meta. La maison mère de Facebook a lancé une nouvelle vague de licenciements. Il s’agit de la troisième en l’espace de trois mois.
Cette série de suppressions a été annoncée en mars dernier. Le géant d’Internet avait indiqué alors son intention de supprimer 10 000 emplois au total. En novembre 2022, 11 000 employés ont été remerciés, soit 13 % de ses effectifs.

Les ingénieurs encore une fois épargnés
Le nombre des effectifs concerné par cette nouvelle vague de licenciements chez Meta n’a pas été indiqué. Néanmoins, selon toute vraisemblance, cette série ne touchera pas les ingénieurs. D’après des messages publiés sur LinkedIn, les employés remerciés travaillent dans les domaines du marketing, de la communication ainsi que du recrutement. Le bureau irlandais ne sera pas non plus épargné. 500 emplois seront supprimés, l’équivalent de 20 % de sa main-d’œuvre sur place.
Interrogé sur le sujet, Meta s’est refusé à tout commentaire. Néanmoins, un porte-parole a fait référence à un mémo que Mark Zuckerberg a partagé avec les employés après la première série de licenciements. À l’époque, ce dernier avait déclaré qu’en raison de la conjoncture économique « notre chiffre d’affaires était beaucoup plus faible » que prévu. Concernant les suppressions d’emplois, il avait argumenté que « certains des changements les plus difficiles que nous ayons faits dans l’histoire de Meta » et « ce dont nous avons besoin pour aller de l’avant ».
Conséquences d’une crise économique post-Covid
Mark Zuckerberg avait annoncé en mars dernier la suppression de 10 000 emplois, d’ici ce mois de mai, dans la majorité des cas. Le reste des départs devrait s’opérer à la fin de cette année. Il a également indiqué à cette occasion que 5 000 postes en attente de recrutement ne seront pas pourvus. En outre, le PDG de Meta a souligné que les embauches et les changements d’équipe sont gelés. Le géant d’Internet compte aussi abandonner plusieurs projets, comme l’intégration des NFT dans Facebook et Instagram.
Cette vague de licenciements s’explique par le fait que durant la pandémie, Meta a recruté massivement, car cette période a été très profitable pour le secteur de la tech. Malheureusement, l’entreprise n’a pas su anticiper les conséquences d’une crise économique post-Covid. Elle a également commis l’erreur de tout miser sur le métavers, qui est très loin de tenir ses promesses.