
Meta va se séparer à nouveau d’une partie de son effectif non essentiel
Il y a quelques jours, l’entreprise dirigée par Mark Zuckerberg dévoilait au public ses plans pour les années à venir. La firme de Menlo Park avait notamment indiqué qu’elle avait l’intention de lancer en 2027, ses premières vraies lunettes connectées qui au passage, sont censées bouleverser le secteur de la Tech.

Il semblerait que pour y parvenir, Meta soit finalement obligée de se séparer d’une partie de son personnel dans un souci d’efficacité. La société mère de Facebook pourrait à cet effet finaliser très prochainement une nouvelle vague de suppression de postes. Ce serait la deuxième salve de licenciements massifs en seulement quatre mois.
Des raisons d’efficacité évoquées à nouveau pour justifier les licenciements
Meta Platforms inc. devrait donc renvoyer quelques milliers d’employés supplémentaires. Cette réduction d’effectifs annoncée par Bloomberg devrait principalement frapper la plupart des équipes jugées non essentielles. Une situation qui n’est pas inédite et qui est même plutôt attendue.
En effet, au cours du mois de novembre 2022, la firme s’était séparée de 13 % de son personnel. Et à l’époque, des besoins d’efficacité avaient été avancés comme arguments. Si cette première grosse vague de licenciement, avec plus de 11 000 licenciés, avait pris tout le monde de court, celle-ci est forcément attendue depuis un moment. On se souvient en effet que Mark Zuckerberg avait indiqué que 2023 était « l’année de l’efficacité » pour Meta.
Une expression qui s’accompagne désormais avec une vague de licenciements dès qu’elle est évoquée par une entreprise spécialisée dans la Tech. En dehors de Meta, d’autres entreprises du secteur ont aussi eu à congédier un nombre important de leur personnel afin d’alléger leur masse salariale et retrouver une certaine efficacité.
Il faut dire qu’après des décennies de croissance matérialisées par un recrutement tous azimuts de personnel, l’heure est désormais à la sobriété. Un choix qui s’est révélé payant puisque Meta a enregistré une hausse significative de son action depuis le début de l’année.
À LIRE AUSSI : Meta travaille sur un outil impressionnant qui supprimera les images sexuelles de mineurs, postées sur internet
Meta cherche surtout à soulager ses caisses afin de mieux investir sur le Metavers
Les sources proches du dossier indiquent, sans ambiguïté, que la nouvelle vague de licenciement au sein de la boite est motivée par des objectifs financiers. En effet, depuis que la société s’est recentrée sur son projet de Metavers, un univers basé sur la réalité virtuelle, elle cherche par tous les moyens à renflouer ses caisses.
C’était plus ou moins mal parti avec le ralentissement que connait depuis un moment la société sur ses recettes publicitaires. Mais l’on pourrait supposer que les licenciements à venir soulageront les caisses de la firme. Les directeurs ainsi que les vice-présidents ont été mis à pied d’œuvre pour dresser des listes d’employés susceptibles d’être licenciés.
Tout pourrait donc se jouer au plus grand tard la semaine prochaine, selon les personnes interrogées. L’idéal serait de le faire avant que Mark Zuckerberg ne parte en congé parental. En attendant cela, c’est déjà la crise des nerfs au sein de l’entreprise. En effet, de nombreux employés de l’entreprise connaissent, depuis cette annonce, une anxiété accrue.
L’incertitude autour de la viabilité de leur emploi d’ici à quelques jours commence par agir sur le moral de la plupart d’entre eux. Meta a tout intérêt à boucler rapidement ce projet, car l’atmosphère ne serait plus véritablement propice à la productivité tant désirée par la firme pour 2023.
Source : Bloomberg