Meta veut stopper les appels à manifestation et appels à assassinat  

Depuis que la guerre entre l’Ukraine et la Russie a commencé, les appels à manifestation ont fait rage sur les réseaux sociaux. De leur côté, les géants de la télécommunication ont pris plusieurs initiatives pour stopper cette négativité.

Meta a été la plus touchée par cette propagation de désinformation et, pour ne pas se retrouver entre-deux, les responsables ont dû prendre une décision rapidement. C’est en effet sur les réseaux sociaux que l’on retrouve le plus de cyberattaques et d’appel à manifestation.

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©rafapress/123RF.COM

Nombreuses plateformes ont été dans l’obligation de restreindre certains utilisateurs pour arrêter la diffusion de fausses informations, mais aussi pour stopper l’appel à la mort des dirigeants de l’Ukraine et de la Russie.

Meta décide de mettre à jour sa politique

Le 13 mars, le PDG de Meta a déclaré que Facebook doit de nouveau modérer les contenus concernant l’Ukraine. Cela dans le but d’arrêter la propagation de l’appel à la mort d’un chef d’État. Selon des sources fiables, Facebook et Instagram auraient autorisé la diffusion de certaines publications visant à vouloir la mort du président Russe Vladimir Poutine et du président biélorusse Alexandre Loukachenko.

Suite à cette situation, les responsables de la société Meta ont affirmé qu’à partir de vendredi, la politique a été mise à jour et les changements ne seront applicables qu’en Ukraine. De son côté, la Russie avait ouvert une enquête contre les géants de la télécommunication y compris la société Meta.

Meta s’explique

La Russie s’oppose fortement à la décision prise par Meta. Le porte-parole de la société s’est donc exprimé en affirmant que la société voulait réduire les contenus explicites. Nick Clegg, président des affaires mondiales de Meta, a clarifié que Meta ne tolère pas les appels à manifestation et encore moins les appels à assassinat d’un chef d’État. Bien que l’entreprise veuille garder la neutralité entre les deux, elle ne tolèrera pas la diffusion de propos haineux sur ses plateformes, a ajouté Clegg.

En effet, la société Meta ne veut pas propager la Russophobie. De ce fait, elle ne tolère aucun appel au génocide et aux harcèlements envers les Russes. De son côté, les régulateurs des médias russes ont imposé des restrictions sur Instagram lorsque les responsables de Meta ont interdit à certains médias russes d’accéder à Facebook.

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