MH370 : l’enquête avance en France

Le MH370 a totalement disparu des radars dans la nuit du 8 mars 2014, avec à son bord pas moins de 239 personnes. Les recherches qui ont suivi n’ont rien révélé en dehors de quelques débris. L’épave de l’avion n’a jamais été retrouvée et personne n’a encore été en mesure de déterminer la cause de sa disparition.

La France est actuellement le dernier pays à enquêter sur le crash de l’avion, et il semblerait que les efforts de la justice française commencent à payer.

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Crédits Pixabay

Le Boeing 777 de la Malaysia Airlines a quitté l’aéroport international de Kuala Lumpur le 8 mars 2014 à 0h41 avec à son bord 227 passagers et douze membres d’équipage.

MH370, beaucoup de questions laissées sans réponses

Le MH370 était censé atterrir à Pékin quelques heures plus tard, mais il n’a jamais atteint sa destination.

Le transpondeur a en effet été coupé peu de temps après le décollage et les différentes tentatives de contact se sont toutes soldées par un échec. Malaysia Airlines a été obligé d’annoncer la disparition de l’avion quelques heures plus tard.

Par la suite, de nombreuses pistes ont été évoquées, allant de l’attentat terroriste au suicide du pilote en passant par la défaillance technique ou encore une bévue militaire. L’enquête officielle n’a cependant rien donné et les enquêteurs ont rendu public un rapport dans lequel aucune explication n’est donnée. Un rapport qui a été très mal accueilli par les familles des victimes, bien entendu.

Le 6 août 2018, la France a pris la décision de relancer l’enquête à la demande de la justice. Elle est à l’heure actuelle le seul pays à le faire.

Pour tenter de faire toute la lumière sur la disparition du vol, la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens a choisi de se focaliser pour commencer sur les données techniques et satellitaires collectées avant la disparition de l’avion.

La France est le dernier pays à enquêter sur le crash

Or justement, comme nous l’apprend Le Parisien, les juges d’instruction saisis de l’enquête ont pu se rendre au siège de Boeing aux États-Unis en compagnie des représentants de la SR GTA. Un déplacement qui avait été repoussé à plusieurs reprises au cours de ces derniers mois, le géant de l’aéronautique ne se montrant guère coopératif.

Les données demandées ont donc été recueillies et placées sous scellés. Parmi les informations collectées se trouvent notamment les données satellites de l’avion. D’après l’avocate représentant un proche de trois victimes françaises présentes à bord du vol, leur analyse nécessitera au moins un an de travail.

Il y a plus intéressant cependant. Toujours d’après les informations de nos confrères, le déplacement des enquêteurs aux Etats-Unis a permis de déterminer que l’avion avait été piloté jusqu’au bout. Il y avait donc bien un pilote derrière le manche lorsque le Boeing 777 s’est abîmé en pleine mer. Toutefois, à l’heure actuelle, il est impossible de savoir si le pilote était impliqué dans le crash ou s’il tentait de reprendre le contrôle de l’avion.

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