
Microsoft cherche à réduire son empreinte carbone
Précédemment, Microsoft s’est engagé à atteindre un bilan négatif en carbone d’ici 2030. En effet, la firme a pris cet engagement afin de faire face à son bilan environnemental. Malgré cela, pour le moment, ses émissions ne cessent d’augmenter.
Afin de mettre tous les atouts de son côté pour atteindre cet objectif, le géant du logiciel a pris la décision de collaborer avec Running Tide. Un accord d’une valeur de quelques millions d’euros a été signé entre les deux parties, a indiqué la start up. De son côté, Microsoft a préféré ne pas commenter cette information.

Une élimination des émissions via l’océan
Microsoft a conclu cet accord avec Running Tide afin de compenser ses émissions via l’océan. L’objectif final est d’éliminer de très grandes quantités de dioxyde de carbone. Son projet consiste à cultiver un grand nombre d’algues, de la variété des varechs, sur des bouées dégradables.
Jordan Breighner, responsable du développement commercial, explique le processus : « nous combinons du bois et des minéraux alcalins pour former une petite bouée de carbone que nous pouvons ensemencer avec des graines d’algues et déployer au plus profond de l’océan. La bouée flotte, les minéraux alcalins se dissolvent, réduisant l’acidification des océans et éliminant le carbone grâce à un processus appelé renforcement de l’alcalinité des océans. Les algues se développent rapidement et absorbent le CO2. Après moins de trois mois, la bouée, les algues et le carbone rapide incorporé coulent au fond de l’océan, et s’ils coulent à moins de 1 000 mètres, le carbone disparaît pendant environ 1 000 ans ».
Une augmentation de 21,5 % des émissions
Toutefois, Jordan Breighner a déclaré que Running Tide n’a, pour le moment, éliminé que moins de 1 000 tonnes de carbone dans le cadre de ses essais et de ses recherches. Elle espère pouvoir éliminer jusqu’à 12 000 tonnes sur deux ans, pour le compte de Microsoft.
Le dernier rapport officiel de Microsoft, relatif au développement durable, note une augmentation de 21,5 % de ses émissions entre 2020 et 2021. Cette hausse est dûe aux émissions du champ d’application 3. Ces dernières sont liées au développement des centres de données ainsi qu’à l’augmentation du nombre de clients qui utilisent plus souvent ses produits. Le développement des activités de cloud computing et de jeux de la firme a donc conduit à une augmentation de ses émissions nettes.