Microsoft Edge supprime des dizaines de jeux illégaux de son store d’extensions

Damage control discret pour Microsoft Edge : après avoir servi d’hôte à plusieurs copies illicites de jeux vidéo cultes de sa vitrine de modules complémentaires, le navigateur web les a tout récemment passées sous le tapis – et cela à la suite de leur mise en avant sur les réseaux sociaux…

Le site américain The Verge a ainsi répertorié plus d’une dizaine de copies de jeux illégales directement téléchargeables à partir du store d’extensions du navigateur, comptant parmi elles des titres on ne peut plus cultes à la provenance douteuse.

Crédits Microsoft

C’est ainsi qu’il y a quelques jours encore, les utilisateurs du navigateur Edge pouvaient télécharger librement des ROM de jeux tels que “Mario Kart 64, Super Mario Bros., Sonic the Hedgehog 2” et d’autres titres en provenance d’éditeurs qui ne devaient certainement pas avoir approuvé la présence de leurs propriétés intellectuelles en libre-service sur le magasin de modules complémentaires.

D’autres copies de jeux très populaires étaient également disponibles, The Verge rapportant la présence d’ersatz de Tetris, Flappy Bird, Pac-Man ou du puzzle game 2048 – et pour clouer le spectacle, la présence toute en ironie de Minecraft, la machine à sous inflexible de Microsoft en personne. Tous ces jeux se sont vus promptement retirés du store samedi dernier, à l’exception d’une réplique du jeu de saut de dinosaure de Google Chrome – lui-même disponible gratuitement au sein du navigateur.

Nettoyage en douce express pour Microsoft

Le timing de cette vague de suppression n’a rien d’anodin : un tweet maladroit du compte officiel Microsoft Edge Dev, chargé de rapporter les dernières mises à jour et avancement du navigateur, publié le 12 février a fait la promotion de ces copies illégales, encourageant les utilisateurs “amateurs de Pac-Man, Tetris et Mario Kart” à essayer ces “jeux vintages et bien plus encore” sur la page réservée aux modules du navigateur. Outre les réponses au tweet qui n’ont pas manqué de relever le caractère clandestin de ces copies, les membres du forum de jeu vidéo ResetEra ont fait écho à cette trouvaille surprenante – si bien que le tweet original est désormais introuvable.

Si l’utilisation d’émulateurs de consoles de jeu vidéo disponibles en open source n’a rien d’illégal en soit, utiliser des ROM – copies numériques de données de jeux principalement au format cartouche – de titres disponibles ou non dans le commerce sur ces logiciels fait parti d’une vaste zone grise légale qui fait encore débat aujourd’hui. Une chose est sure: Nintendo est particulièrement zélé quant à la mise en ligne de copies numériques de leur catalogue, chassant ces derniers à un rythme des plus réguliers.

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