Microsoft impose des limites à son IA Bing

Microsoft a lancé il y a quelques jours une première version de son nouveau moteur de recherche Bing couplé à l’IA ChatGPT. Il a annoncé par la suite que plus d’un million de personnes se sont inscrites pour le tester. Malheureusement, ce premier essai ne s’est pas révélé concluant.

Le robot conversationnel a montré ses limites. Ce dernier s’est mis à dérailler quelque peu en allant jusqu’à mentir ou insulter certains de ses usagers. Par ailleurs, des réponses à des requêtes souffraient visiblement d’un manque d’actualisation. Microsoft a alors promis un recadrage ainsi qu’un renforcement de la base de données du chatbot.

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5 questions, pas plus

Étant donné que Bing Chat est encore au stade bêta, Microsoft peut opérer des améliorations. Ainsi, de nouvelles contraintes ont dû être mises en place. « Lexpérience de chat sera limitée à 50 tours par jour et 5 tours par session. Un tour implique un échange qui contient à la fois la question de l’utilisateur et la réponse de Bing », indique la firme de Redmond. « Dès qu’une session de chat atteint les cinq tours, on vous demandera de commencer un nouveau sujet », précise-t-on.

Ainsi, à chaque conversation sur un sujet donné, l’utilisateur est limité à cinq questions. Une fois ce quota épuisé, le système invite son usager à démarrer un nouveau sujet. Cela évite les longues sessions de discussion qui poussent le chatbot dans ses limites. En effet, selon les explications fournies par Microsoft, « nos données ont montré que la grande majorité des gens trouvent les réponses qu’ils recherchent dans les 5 tours et que seulement 1% environ des conversations de chat contiennent plus de 50 messages ».

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Face à cette situation, Microsoft reste réactif et les rectifications concernant cette nouvelle version de Bing sont conséquentes. L’objectif pour le géant américain est d’améliorer la recherche et les réponses. « Alors que nous continuons à recevoir des commentaires, nous explorerons l’expansion des plafonds sur les sessions de chat », annoncent ses responsables. 

De son côté, OpenAI poursuit les ajustements sur son modèle ChatGPT. Un boom d’activité sur sa plateforme a conduit à une multiplication des erreurs. Un blog détaillant les changements apportés à son agent conversationnel a été publié jeudi dernier. Notons que jusqu’à présent, les utilisateurs de ces robots conversationnels ont surtout recours à leur partie créative.

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