Parce que le rachat d’Activision Blizzard continue de faire grincer des dents, Microsoft vient de lister les bienfaits supposés de cette acquisition, en indiquant notamment que la compétition entre acteurs du jeu vidéo sera encore plus belle et que Sony et Nintendo resteront “les plus grands” du milieu.
En accueillant Activision Blizzard dans son giron, Microsoft a définitivement frappé un grand coup. Et si ce dernier a donc pu en sonner plus d’un, des effets secondaires ne devraient pas ne manifester dans au futur du jeu vidéo, du moins dans le discours de la marque verte. Sur son propre site internet, Microsoft a ainsi dressé une liste de bienfaits de l’acquisition d’Activision Blizzard.
Pour commencer, on nous indique que les joueurs seront les premiers bénéficiaires de cette union, avec ainsi davantage de jeux sur Xbox, mais aussi PlayStation, téléphones portables et en ligne. Les créateurs de jeux ont également un intérêt ici, car allant accéder à “plus de moyens de mettre les jeux à la portée d’un plus grand nombre d’utilisateurs grâce au soutien, aux investissements et à un meilleur accès aux joueurs”.
Rachat d’Activision Blizzard : Microsoft voilà une “meilleure compétition”
Ensuite, Microsoft assure que, dans son ensemble, l’industrie vidéoludique a à y gagner dans cette affaire :
“Une concurrence accrue dans le domaine des mobiles, où deux grands acteurs dominent.”
“Une plus grande concurrence dans le domaine des jeux traditionnels, où Sony et Nintendo resteront les plus importants.”
Des bouquets de fleurs tendus alors que le rapport de force n’apparaît plus aussi évident envers Sony, dont la PS5 peine à décoller.
On notera que juste après, la firme de Redmond affirme que le rachat d’Activision Blizzard va permettre de “mettre l’accent sur une culture d’entreprise positive et d’augmenter les investissements locaux de Microsoft dans les studios et les écosystèmes créatifs du monde entier.” Il est ainsi à rappeler qu’Activision Blizzard est officiellement entré dans la tourmente il y a plus d’un an après la révélation d’accusations de harcèlement sexuel. Un rapport rendu en juin dernier avait établi que le conseil d’administration de la société “n’a jamais intentionnellement ignoré ou essayé de minimiser les incidents de harcèlement sexuel qui ont eu lieu et été signalés”.