Dans une vidéo tournée pour le compte de GQ, Mike Myers a déclaré être partant pour tourner un nouveau film Shrek chaque année. Ce qui ne serait pas sans conséquences, et possiblement pas les meilleures.
Dimanche dernier, le magazine GQ a publié une vidéo sur son compte YouTube où l’acteur Mike Myers revient sur plusieurs de ses rôles phares. Après avoir partagé son sentiment sur Wayne’s World et Austin Powers, l’interprète de Shrek a confié que c’est en cours de l’enregistrement de ses répliques qu’il a réalisé que l’ogre vert était un personnage plus profond qu’il n’y paraissait.

Mike Myers ajoute que la transformation d’un “ogre qui se déteste à un ogre qui s’accepte” a été “significative” pour lui, concourant à ce plaisir ressenti d’incarner Shrek. Au final, il a prêté ses cordes vocales à ce personnage au travers de huit œuvres d’animation de synthèse, qu’il s’agisse de films, téléfilms ou courts-métrages.
Déjà douze ans sans le moindre film Shrek
La dernière fois où Shrek est apparu sur les écrans de manière officielle et sur une durée notable, c’était en 2010, dans le court-métrage Le Noël Shrektaculaire de l’Âne. Entre-temps, une comédie musicale, Shrek the Musical, a vu le jour, mais les adorateurs de la performance de Mike Myers attendent probablement davantage. Dans la vidéo, le principal intéressé dit qu’il serait “ravi” de pouvoir à nouveau participer à un film Shrek et ce chaque année.
Dans l’idée, le public serait potentiellement lui aussi enchanté de retrouver un nouveau film Shrek à intervalles réguliers. Mais ce même public ne finirait-il pas par se lasser, surtout si d’autres productions, plus fraîches et inédites, sont à l’affiche dans le même temps ? Dans ce cas, il apparaîtrait moins risqué de se contenter d’un retour en fin d’année pour un téléfilm de Noël. Cela étant dit, puisque le monde n’a plus connu de Shrek depuis maintenant plus d’une décennie, n’importe quel format serait à même de connaître le succès. Et tant que la qualité est au rendez-vous, pourquoi se priver d’une bonne perfusion de nostalgie ?
Source : compte YouTube de GQ (via The A.V. Club)