Hello Kitty est arrivé sur le marché au début des années 70 et la drôle de petite créature est devenue une véritable institution chez les petites filles au fil des années. Oui, mais si elle fait parler d’elle depuis quelques heures, ce n’est pas pour cette raison là. Non, car nous venons d’apprendre une nouvelle extrêmement grave : la petite chatte s’est faite hacker durant le week-end.
Je ne sais pas si vous connaissez son histoire mais Hello Kitty a été créé à la base par une styliste du nom de Yuko Shimizu, pour le compte de la société Sanrio.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette entreprise ne se positionne pas sur le segment du prêt-à-porter et elle se contente finalement d’imaginer des personnages kawaii.
Hello Kitty est née dans les années 70
Elle cède ensuite des licences à des marques de vêtements ou même à des accessoiristes.
Les produits exploitant ces personnages sont très variés et ils vont du tee-shirt aux peluches en passant par les figurines, les objets de décoration ou même les fournitures scolaires.
Hello Kitty a très vite rencontré le succès et le personnage a ainsi rapporté des millions de dollars à ses créateurs.
Sanrio a très vite compris que le web pouvait l’aider à imposer sa marque de fabrique et l’entreprise a donc lancé un portail collaboratif dédié à toute sa communauté : Sanrio Town. Il regroupe pas mal de services différents, et même quelques jeux en ligne.
Selon CSO, le site aurait fait l’objet d’une attaque durant le week-end. Elle aurait été détectée par un chercheur en sécurité du nom de Chris Vickery et ce nom ne doit pas vous être totalement inconnu car c’est aussi lui qui a détecté l’attaque qui a touché MacKeeper la semaine dernière.
Les hackers auraient mis la main sur les données de 3,3 millions de comptes
Ces informations sont à prendre avec prudence mais les attaquants seraient parvenus à passer à travers les protections mises en place par la société.
Ils auraient profité de l’occasion pour accéder au contenu de la base de données du site et pour mettre ainsi la main sur les données de 3,3 millions de comptes.
Des données comme le nom et le prénom des utilisateurs, ou même leur genre, leur pays, leur date de naissance, leur adresse mail et leur question secrète, avec la réponse qui va bien. Le pire reste à venir car tous les comptes créés par l’entremise des différents portails de l’entreprise seraient également concernés.
L’hébergeur de Sanrio a confirmé l’intrusion, sans pour autant entrer dans les détails.
Comme quoi, VTech n’est pas le seul à avoir du souci à se faire.