Les États-Unis vont modéliser l’alimentation des abeilles grâce à l’IA

L’apiculture est l’un des piliers de l’agriculture aux États-Unis. Les produits issus de l’industrie contribuent chaque année à plus de 300 millions de dollars de recettes à l’économie américaine. Or, le secteur est en déclin depuis 2006 suite à une épidémie qui a décimé de nombreuses colonies. C’est pourquoi le département américain de l’agriculture vient de débloquer une subvention de 1,5 million de dollars pour soutenir la recherche sur les produits apicoles certifiés biologiques.

Des apiculteurs entourés de ruches

Grâce à une alimentation adaptée, les abeilles mellifères pourront produire du miel, de la cire ou de la gelée royale certifiés biologiques. Ces produits apicoles ont une valeur marchande beaucoup plus élevée. Or, les fermes biologiques peinent encore à satisfaire les exigences de certification biologique, en particulier celui sur le zonage sans pesticides.

Les chercheurs ayant mené l’étude prévoient alors de miser sur la technologie pour résoudre ce problème. Ils entrevoient déjà l’utilisation de plusieurs dispositifs innovants.

Les apiculteurs peinent à remplir les conditions de certification biologique

Le financement de la recherche est donc à double portée. D’abord, l’élevage intensif des abeilles aura un impact positif sur l’environnement. Ensuite, mettre au point de nouvelles méthodes de production va aider les fermes à obtenir plus facilement leur certification bio.

Les apiculteurs de la zone continentale des États-Unis peinent encore à produire du miel biologique. Le chef du projet Margarita López-Uribe a rappelé que pour respecter le zonage sans pesticides, il est nécessaire de maintenir un rayon d’au moins 3 kilomètres sans pesticides autour des colonies. Cette zone de 3 kilomètres a été établie en fonction de la distance maximale de butinage des abeilles mellifères.

Améliorer la carte florale pour optimiser l’alimentation des abeilles

Les premiers résultats des travaux menés par López-Uribe et son équipe sont très encourageants. Les chercheurs ont découvert que le butinage des abeilles mellifères dépend surtout du contexte dans lequel se fait ce butinage. L’aire de butinage des petites colonies est beaucoup plus réduite, en particulier dans des zones très fleuries.

Les chercheurs prévoient alors de suivre les déplacements des abeilles mellifères en utilisant des lecteurs d’étiquettes automatisés et un radar harmonique. Les données récoltées leur permettront de caractériser les schémas de recherche de nourriture des abeilles en fonction de la taille des colonies et des ressources florales.

SOURCE : MIRAGENEWS

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