Momo, le challenge malsain qui se répand sur WhatsApp

WhatsApp est en proie à un drôle de challenge depuis un petit moment. Inquiétant, ce dernier repose sur l’envoi d’une photo bizarre mettant en scène un personnage du nom de Momo.

Momo se présente sous les traits d’une femme au visage inhumain… et presque caricatural. Elle a les cheveux sales, ses yeux sont totalement dépourvus de paupières ou de cils et les commissures de sa bouche remontent jusqu’à ses oreilles… dont elle est totalement dépourvue.

Momo WhatsApp

Une vision de cauchemar digne des meilleurs films d’horreur en somme.

Momo, une créature digne des pires films d’horreur

Mais la photo n’arrive pas seule. Elle s’accompagne en effet d’un message de bienvenue en apparence anodin.

Puis, très vite, le ton change. Momo commence en effet par envoyer des données confidentielles à l’utilisateur, comme son nom, son prénom, son adresse ou même sa date de naissance.

La créature explique ensuite tout savoir de lui et de sa vie, avant de le menacer directement.

Car Momo n’est pas là pour faire connaissance. En réalité, ces messages ont surtout pour but de pousser les utilisateurs à participer à un challenge des plus malsains. Après avoir échangé quelques messages, la créature va en effet donner des consignes à suivre. Des consignes strictes et précises.

L’utilisateur a bien entendu la possibilité de les ignorer. Momo ne plaisante pas cependant. En cas de désobéissance, la créature infernale promet ainsi de le faire disparaître de la planète sans laisser de traces.

Des similitudes avec le Blue Whale Challenge

Les consignes semblent être toujours les mêmes. Momo demande ainsi aux utilisateurs de ne pas répondre deux fois à la même question ou de ne pas répéter les mêmes phrases. Pire, ces derniers doivent impérativement obéir à chacun de ses ordres sans discuter. En cas d’erreurs répétées, la créature promet en effet de mettre ses menaces à exécution.

Alors, s’agit-il d’une simple blague ? C’est une possibilité, mais la prudence est de mise. Tous les challenges ne sont pas forcément anodins et nous en avons eu la preuve à plusieurs reprises par le passé, avec des défis comme le Blue Whale Challenge. Un défi responsable de la mort de plusieurs enfants.

Momo présente d’ailleurs quelques similitudes avec la baleine bleue.

Dans les deux cas, les messages semblent effectivement cibler des adolescents ou des enfants. Un public fragile, et facilement manipulable. Pire, on retrouve aussi le principe d’instructions à suivre.

Des instructions auxquelles les utilisateurs doivent obéir aveuglément sous peine de subir les foudres de la créature horrifique.

Toutefois, dans ce cas, il faut tout de même noter que Momo a été identifié. En réalité, la créature est une sculpture élaborée par Midori Hayashi et exposée à la Gallery Vanilla de Tokyo. Il ne s’agit donc pas d’un monstre échappé de l’enfer. Ceci étant, personne ne connaît les réelles motivations des personnes à l’origine de ce jeu. La prudence est donc de rigueur et les parents doivent une fois de plus se montrer extrêmement vigilant.

10 réflexions au sujet de “Momo, le challenge malsain qui se répand sur WhatsApp”

  1. “Des instructions auxquelles les utilisateurs doivent obéir aveuglément
    sous peine de subir les foudres de la créature horrifique.”
    Le rôle des parents est d’apprendre à leurs enfants à ne pas “obéir aveuglement”. NON est d’ailleurs un mot à leur faire apprendre en mode réflexe, que ce soit pour ces jeux stupides ou pour plus tard quand on leur proposera alcool et drogues. C’est ça aussi l’éducation …..

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    • Et je suis totalement d’accord. Le problème, c’est que les parents n’ont pas toujours conscience de la dangerosité de certains challenges. Le Blue Whale Challenge, par exemple, a touché des adolescents en France, mais les médias en ont peu parlé.

      Le truc, c’est que les enfants comprennent bien l’idée du “non”, mais surtout dans la vie de tous les jours. Pour eux, Internet, ce n’est pas pareil.

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      • En effet, Internet, qui est d’ailleurs un monde très récent d’à peine moins d’une vingtaine d’années en grand public, est étrangement ressenti comme le monde des Bisounours. Je le vois par exemple quand je forme des gens qui ne voient pas le danger d’un email de pishing sous leurs yeux et qui pourtant rechignent (donc réfléchissent) quand je leur demande de me donner leur portefeuille ! Les parents sont souvent autodidactes et dépassés depuis Windows 98 (j’exagère bien sur) et il serait utile que l’état investisse dans la formation de sa population, une formation sur les dangers d’Internet, plus vaste que la mode des Fake News actuelle, Fake News surtout utilisées à des fins de propagande politique, mais une véritable politique de formation à tous les dangers numériques, des DAB aux réseaux, une formation que pourraient ensuite retransmettre les parents. Mais je rêve éveillé bien sur …..

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  2. Se un logiciel qui prend des données et qui vient askip dans ta maison et viens te tuer et franchement qu’est-ce qu’on peut y croire de ça car ça peut être aussi une légende et un fake

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