On parle souvent de missions sur la Lune, sur Mars ou même carrément sur des astéroïdes, mais ce qu’on évoque plus rarement, ce sont les moyens utilisés pour établir une communication entre la Terre et ces missions, car il est bien évident qu’on ne peut pas attendre le retour de ladite mission pour en récupérer les données, d’autant plus que certaines de ces missions ne reviennent jamais.
Récemment, la NASA est parvenue à échanger des données avec la Lune à une vitesse record : envoyer des données a pu se faire à 19,44 Mbps, soit environ 2,43 Mio par seconde, tandis que le téléchargement de données depuis la Lune vers la Terre s’est fait quant à lui à près de 622 Mbps, soit 77,75 Mio par seconde. Là où c’est impressionnant, c’est que ces vitesses ne sont pas forcément atteintes ici-même, sur Terre (coucou Free).
Pour accomplir une telle prouesse, quatre télescopes auront été nécessaires, exploitant chacun un couloir atmosphérique différent pour atteindre la même cible. La raison ? Cette foutue atmosphère qui se permet de perturber les signaux envoyés par laser.
La lumière émise est en effet perturbée et utiliser quatre télescopes permet ainsi de maximiser les chances d’atteindre la cible qui n’est autre qu’un satellite orbitant autour de la Lune. Un satellite de notre satellite naturel, en somme.
Un tel mode de transmission de données a peu de chances de trouver des applications sur notre bonne vieille Terre. En réalité, expérimenter un tel système aura pour seule utilité la transmission de données entre la Terre et les missions qui se dérouleront là-haut. Et c’est déjà pas mal.