Nasa : Lockheed Martin construira la première fusée qui fera un aller-retour de Mars vers la Terre

Jusqu’à présent, les scientifiques s’appuyaient sur les rovers pour parcourir la planète rouge. Cependant, même si ces engins sont pratiques, ils ne peuvent pas ramener des échantillons de roches, de sédiments et autres matières martiennes sur Terre. Pour surmonter cet obstacle, la Nasa a décidé de mettre au point une fusée qui pourra faire la navette entre la Terre et Mars.

Le Mars Ascent Vehicle (MAV) est une petite fusée légère et constitue l’élément crucial du plan de la Nasa.  A en croire Bill Nelson, l’administrateur de la Nasa, « ce projet révolutionnaire est destiné à inspirer le monde ». Si la Nasa réussit son pari, non seulement il sera possible de ramener des échantillons d’une autre planète sur Terre mais aussi d’obtenir plus d’informations pour envoyer des astronautes sur Mars.

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©aiisha5/123RF.COM

Comment est-ce que la Nasa compte réaliser cet exploit ?

Le Mars Ascent Vehicle devrait atterrir dans les alentours du cratère de Jerezo où une ancienne fusée avait été amarrée en février 2021. L’atterrisseur sera également utilisé comme une plateforme de lancement pour le Mars Ascent Vehicle.

Une fois que la fusée sera en orbite, l’agence spatiale européenne s’occupera de récupérer le Mars Ascent Vehicle avec les équipements adéquats. D’ici 2030, la Nasa devrait récupérer des échantillons de la planète Mars. La phase de conception de ce projet est presque terminée. Les pièces de la fusée s’assemblent peu à peu et la mission devrait bientôt commencer.

La fusée ne décollera pas avant 2026

Lockeed Martin a reçu une enveloppe de 194 millions de dollars pour le développement de la fusée. Le concepteur devrait donc mettre au point plusieurs Mars Ascent Vehicle pour effectuer des phases de tests. Les essais permettront d’évaluer le système intégré de la fusée et de l’améliorer.

Le Mars Ascent Vehicle devrait avoir la possibilité de supporter les conditions environnementales sur Mars. Il devra également s’adapter avec plusieurs engins spatiaux. La fusée devra aussi être assez petite pour pouvoir se glisser dans l’atterrisseur de récupération d’échantillons. Bien que le défi soit de taille, Lockheed Martin est confiant quant à la réussite de ce projet. Cependant, l’atterrisseur pourrait ne pas être opérationnel avant 2026.

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