La NASA dévoile un nouveau projet audacieux d’exploration spatiale

Les technologies relatives aux explorations des exoplanètes sont actuellement en pleine expansion. C’est dans ce contexte que la NASA a annoncé la création d’un projet de reconnaissance spatiale visant à surpasser les performances de ses prédécesseurs. Pour l’heure, les défis relevés par les chercheurs sont de taille et il va donc falloir développer de nouveaux procédés technologiques en parallèle pour mener le projet à terme.

Un astronaute dans l'espace

La particularité de ce nouveau dispositif d’exploration spatiale se trouve notamment au niveau de son architecture. La nouvelle approche permettrait d’envoyer de minuscules satellites dans l’espace, au lieu d’un monobloc. Cependant, cette manière de procéder relève d’autres défis technologiques auxquels les chercheurs devront faire face.

Le projet est si audacieux qu’aucun investissement n’a encore été indiqué pour permettre le démarrage des recherches. En tout cas, les résultats des premières études ont été publiés dans la revue Centauri Dreams.

Un projet embryonnaire déjà soumis à des défis de tailles

Afin d’éviter les pertes de temps inutiles, les scientifiques ont opté pour de nombreux minuscules cubes-sats, qui s’autoassembleraient jusqu’à un repère fixé au-dessus des exoplanètes à observer. Le point en question est un segment situé entre l’étoile de l’exoplanète et le vide spatial. Par conséquent, l’utilisation d’un propulseur à gravitation est donc une approche envisageable, mais complexe.

De plus, le processus sera davantage éprouvant pour une horde d’engins en lieu et place d’un seul. Les voiles de propulsion ne marchent pas de manière optimale lorsqu’elles sont exposées aux radiations solaires, pourtant cruciales pour une propulsion gravitationnelle. Un autre obstacle, mais manifeste, serait de maitriser la manière de gérer les mouvements de multiples satellites pendant des manœuvres gravitationnelles complexes.

Enfin, l’électronique du dispositif devrait être davantage élaborée que les technologies existantes. Cependant, les difficultés répertoriées peuvent être résolues grâce à des recherches supplémentaires et à des simulations.

La mise en service du projet n’est pas encore envisageable

À terme, le projet serait en mesure de fournir un ensemble cohérent et une représentation en haute définition d’une planète que l’humanité n’a encore jamais réussi à observer. Néanmoins, de multiples études doivent être menées préalablement avant qu’une telle mission ne soit réalisable. Dans tous les cas, n’oublions pas que c’est exactement de cette manière que des études d’envergure débutent.

SOURCE : SCIENCEALERT

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.