Ne participez pas à l’Eraser Challenge !

L’Eraser Challenge fait de plus en plus d’adeptes, mais il comporte aussi de nombreux risques. Plusieurs collégiens ont ainsi contracté des infections après avoir participé à ce nouveau défi. Il sera donc préférable de passer son tour, une fois de plus.

Les challenges sont nombreux sur les réseaux sociaux. Très nombreux, même. Il ne se passe en effet plus une semaine sans qu’un nouveau défi ne fasse son apparition. Certains sont plutôt bien pensés. C’est notamment le cas du Mannequin Challenge. D’autres, en revanche, peuvent s’avérer bien plus dangereux.

Eraser Challenge
L’Eraser Challenge, le nouveau défi du web. A éviter.

C’est précisément le cas de l’Eraser Challenge. Il vient en effet se ranger dans la même catégorie que l’Ice and Salt Challenge et il comporte donc de nombreux risques pour les participants.

Tous les challenges ne sont pas anodins

Comme son nom le laisse supposer, ce nouveau challenge repose sur l’utilisation d’une gomme : celle avec un bout bleu.

Le produit n’est pas récent, loin de là. Enfant, nous avions déjà de telles gommes dans nos trousses d’écolier. Contrairement aux gommes traditionnelles, ces dernières comportaient deux bouts : un rose et un bleu. Le premier servait à gommer les traits tracés au crayon à papier et le second… aussi. Toutefois, contrairement à l’embout rose, cette partie était utilisée pour effacer les traits sur les surfaces plus dures que le papier comme la terre cuite, le carton ou même le béton des murs.

Comment ? Grâce au matériau recouvrant cette partie de la gomme, un matériau extrêmement abrasif et capable ainsi d’arracher par frottement les particules laissées par le crayon sur ces surfaces.

L’Eraser Challenge consiste à utiliser le bout bleu de ces gommes sur la peau en récitant des suites numériques, l’alphabet ou n’importe quelle autre expression du même genre.

Un défi qui laisse des traces

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce challenge n’a rien d’anodin. Si ces gommes sont capables d’effacer des traits dessinés au crayon sur un mur en béton, ce n’est pas notre épiderme qui va lui opposer une quelconque résistance.

Résultat des courses, après avoir participé à ce défi, de nombreux collégiens se sont retrouvés avec de profondes brûlures et de très vilaines écorchures. Certains ont même contracté des infections.

La peau n’est pas là que pour décorer. Loin de là. Elle fonctionne comme une barrière et elle évite ainsi que les bactéries n’infectent notre organisme. Privé de ce moyen de défense, le corps humain devient extrêmement fragile et c’est précisément pour cette raison que de nombreuses écoles ont tiré la sonnette d’alarme. Des écoles, mais aussi des médecins.

Pour la petite histoire, il faut savoir que ce défi est apparu pour la première fois en 2013 ou en 2014. Il avait ensuite disparu de la circulation, mais il revient en force depuis le début du mois.

https://twitter.com/RyanGoldYouTube/status/693987223620878338

https://twitter.com/austin_jodee/status/506086885652180992

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