Netflix publie tous les mois un observatoire portant sur les débits moyens relevés chez les principaux opérateurs où est présente la solution. Le rapport du mois d’octobre est disponible et il risque de ne pas plaire à Xavier Niel et à ses acolytes. L’opérateur se retrouve une nouvelle fois à la dernière place, avec une chute à la fois brutale et soudaine.
Pour établir cet observatoire, le géant américain applique systématiquement la même méthode et il procède ainsi à une série de mesures précises chez plusieurs utilisateurs du service.
Ces dernières lui permettent ensuite d’établir une moyenne débouchant sur l’établissement de son fameux classement.
Free chute lourdement
Octobre marque donc une nouvelle chute brutale du trublion des télécoms. Free passe en effet d’un débit moyen de 2,31 Mbps à un débit de 2,04 Mbps en l’espace de seulement un mois. Pour ne rien arranger, SFR fait une belle remontée en passant de 2,85 Mbps à 3 Mbps sur la même période.
La marque au carré rouge creuse donc l’écart et c’est évidemment une très bonne nouvelle pour ses abonnés puisque Free lui avait grillé la politesse d’une courte tête au mois d’août.
La situation semble donc s’être grandement améliorée depuis.
SFR THD trône toujours en tête de liste, avec un débit moyen de 3,69 Mbps sur la période, soit un léger recul par rapport au mois précédent. Bouygues arrive en seconde position avec un débit moyen de 3,52 Mbps, talonné de près par l’opérateur historique. Orange atteint en effet un débit moyen de 3,40 Mbps sur la période.
Le débit le plus bas atteint sur l’année
Free se retrouve donc une fois de plus dans une situation compliquée en réalisant un score encore pire que celui obtenu au mois de janvier. L’opérateur était en effet tombé à 2,06 Mbps sur cette période.
Et à l’échelle européenne, alors ? Free réalise le plus mauvais score chez nos voisins européens. En réalité, le seul fournisseur à faire pire est le sud-africain Neotel (1,66 Mbps), le bolivien COMTECO (1,71 Mbps), le canadien Xplornet (1,66 Mbps), le hondurien Hondutel (1,05 Mbps), le péruvien OLO (1,30 MBps) ou même le vénézuélien Aba (1,26 Mbps).
En revanche, certains opérateurs semblent tirer leur épingle du jeu et c’est notamment le cas de l’autrichien Liwest (4,26 Mbps), du luxembourgeois Eltrona (4,33 Mbps) ou même du suisse Quickline (4,22 Mbps).
Finalement, on remarque que la France se trouve plutôt dans la moyenne européenne.