
Neuralink va commencer à développer des implants cérébraux humains dans un an
Si Elon Musk est connu pour sa marque de voiture révolutionnaire, Tesla, et ses activités spatiales à travers son entreprise Space-X, le magnat de la technologie ambitionne également de connecter le cerveau humain aux ordinateurs pour booster les capacités de notre espèce.
Sa société Neuralink aurait déjà mis au point un implant cérébral qui permettra cela et qui sera prêt “dans un an”, a déclaré le milliardaire lors d’une interview dans le podcast de Joe Rogan.

Les premiers implants cérébraux de Neuralink pour bientôt !
Neuralink est une startup américaine neurotechnologique cofondée par Elon Musk en 2016. L’entreprise est spécialisée dans la création de minuscules «fils» flexibles qui sont dix fois plus fins qu’un cheveu humain, et qui sont destinés à traiter des blessures et des traumatismes crâniens. “Nous n’avons pas encore débuté les tests sur les gens, mais je pense que cela ne saurait tarder”, a déclaré Musk à Rogan. “Nous serons peut-être en mesure d’implanter un lien neuronal chez une personne d’ici un an, je pense.”, a-t-il ajouté.
Avant cela, en février dernier, Musk avait annoncé sur Twitter que Neuralink avait amélioré la conception initiale de son implant. Le message qu’il avait alors posté disait : “Attendez de voir la prochaine version par rapport à ce qui a été présenté l’année dernière. C’est *génial*”. Musk a par ailleurs révélé que la technologie pourrait être améliorée pour devenir une interface cérébrale complète qui permettrait une “symbiose” entre l’humain et l’IA. Et cela pourrait se faire d’ici environ 25 ans.
Comment fonctionne l’implant de Musk ?
Dans le podcast, Musk explique à Rogan que l’implant neuronal mesure environ 2,5 cm de diamètre, et qu’il est implanté dans le cerveau en retirant un petit morceau du crâne. Un petit robot se charge ensuite de placer l’implant dans la tête et de relier les électrodes filiformes à certaines zones du cerveau. Il ne reste plus alors qu’une cicatrice visible laissée par l’incision, dit Musk.
Interrogé sur les risques qui pourraient être liés à la mise en place de l’implant de Neuralink dans la tête d’une personne, Musk a répondu qu’il y avait “un très faible risque potentiel de rejet”.