N’installez pas Windows 11 avant de vérifier ceci !

Si vous n’étiez pas au courant, il y a actuellement au niveau mondial moins de 3 % de PC qui fonctionnent sous Windows 11. Ce chiffre assez bas est dû en grande majorité au nombre très important d’ordinateurs qui ne sont pas compatibles avec cette variante de Windows. Mais même au niveau des utilisateurs qui possèdent des ordinateurs compatibles, certains problèmes ne manquent pas de survenir pendant de l’installation de Windows 11. Ces problèmes qui peuvent causer des dommages importants comme la perte de certaines données peuvent être facilement évités en suivant certaines règles. Voici donc les choses à vérifier afin d’installer Windows 11 de manière sécurisée.

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Assurez-vous de la compatibilité de votre PC

La première chose à faire avant de passer au successeur de Windows 10 consiste à s’assurer que votre PC est compatible avec ce tout nouveau système d’exploitation. Si pour installer Windows 10 aucune difficulté majeure ne s’est présentée, sachez que Windows 11 a beaucoup plus d’exigences et requiert des PC avec certaines configurations. L’élément qui cause le plus de problème chez les utilisateurs qui veulent passer à Windows 11, c’est sans aucun doute le module TPM 2.0 exigé par Microsoft. La firme américaine contraint votre carte mère à posséder cette puce qui malheureusement pour la plupart des utilisateurs, n’est pas disponible sur les PC qui datent d’il y a quelques années. Les ordinateurs de bureau sont les plus touchés, car très peu d’entre eux embarquent cette puce essentielle pour Windows 11. Mais ce n’est pas tout, car tous les modèles de processeur ne sont pas non plus compatibles avec cette version.

La firme américaine a en effet mis en ligne sur son site officiel une liste des différents processeurs requis avant une installation de Windows 11. Il vous faudra donc y avoir recours si vous voulez avoir le cœur net quant à la compatibilité de votre processeur. Toutefois, Microsoft a décidé de vous rendre la vie plus simple grâce à un outil gratuit mis en ligne et qui pourra vous spécifier très rapidement si votre PC est compatible ou pas. Cet outil ne pourra pas toutefois vous donner les raisons pour lesquelles votre PC n’est pas compatible, ce qui n’est en réalité pas très commode.

Prenons l’exemple où vous effectuez un test avec cet outil et que ce dernier s’avère être négatif. Comme mentionné tout à l’heure, la raison de cette incompatibilité peut être le fameux module TPM. Toutefois, ce que vous ne savez pas c’est que ce module peut être bien disponible au niveau de votre carte mère, mais qu’il n’est tout simplement pas activé. Ceci vient du fait que ce module est très souvent laissé inactif par défaut.

Au vu de cet état de choses, quelques développeurs autonomes ont décidé de créer un utilitaire qui est lui aussi gratuit et qui vous donnera beaucoup plus d’informations. Cet outil qui se nomme WhyNotWin11 est disponible en téléchargement libre sur internet et donne des informations qui peuvent vous permettre de modifier certaines choses afin de rendre votre ordinateur compatible.

Installez les récents firmwares pour la puce TPM 2.0

Étant donné que cette puce constitue l’élément principal qui peut vous empêcher d’installer Windows 11, plusieurs fabricants ont décidé de prendre le taureau par les cornes et d’aider les utilisateurs. Ces fabricants mettent alors à votre disposition des mises à jour qui vont vous permettre de rendre active cette puce si elle ne l’était pas.

En effet, le processus d’activation de cette puce peut être très compliqué surtout lorsque l’on ne s’y connaît pas très bien en informatique. Au nombre des fabricants qui ont rapidement réagi pour proposer une mise à jour à leurs utilisateurs, vous avez par exemple ASUS. La compagnie a mis en ligne un nombre assez correct de mises à jour pour plusieurs de ces cartes, ce qui a permis l’activation automatique de la fameuse puce.

Il est tout de même intéressant de noter que depuis l’été 2016, les nouveaux modèles d’ordinateur qui ont vu le jour avaient l’obligation de posséder un TPM 2.0 actif. Ceci, car Microsoft avait notifié en cette même année 2016 qu’elle procèderait à des modifications matérielles qui devraient être obligatoires afin de pouvoir avoir le Windows 10.

Microsoft exige cette puce de la part des constructeurs, car elle apporte beaucoup plus de sécurité notamment lors du stockage des clés de chiffrement. Tous ceux qui possèdent un ordinateur avec cette puce intégrée se verront également offrir une protection plus accrue de leurs données importantes. Toujours pour une question de sécurité, cette puce offrira plus de protection aux utilisateurs Windows Hello, car elle sauvegarde leurs données dans des zones beaucoup moins accessibles aux pirates.

Votre PC doit être doté de la technologie Secure Boot

Pour être compatible avec Windows 11, les utilisateurs doivent également disposer d’un PC muni de la technologie de sécurité Secure Boot, qui doit tout comme le TPM 2.0 être activée. Et voilà une autre revendication de Microsoft qui vient renforcer la liste déjà contraignante pour beaucoup de leurs exigences. Toutefois, cette exigence ne doit certainement pas représenter une grande difficulté pour un grand nombre d’utilisateurs, car tous les PC mis en vente depuis 2006 sont censés être équipés du Secure Boot.

Pour vérifier si votre ordinateur prend bien en charge ce paramètre, la première chose à faire est d’examiner si le mode de démarrage est bien sûr UEFI. Pour ce faire, il suffit de vous servir du raccourci Windows+R et de taper la commande msinfo32. À partir de là, vous n’aurez plus qu’à vérifier l’état du démarrage sécurisé ou Secure Boot. Ce service peut-être soit désactivé, activé ou non pris en charge en fonction du modèle d’ordinateur dont vous disposez. S’il s’avère qu’il est désactivé, alors il est possible de l’activer par vous-même dans les paramètres de votre ordinateur.

Pour y arriver, vous devez commencer par accéder au système BIOS de l’ordinateur. La combinaison de touches à effectuer pour l’accession à ce système dépend de la marque de votre ordinateur. En faisant une rapide recherche internet, vous saurez quelle combinaison effectuer. Une fois au niveau du système BIOS, cliquez sur l’option clé de gestion et installez les paramètres par défaut des clés de démarrage sécurisé. Cette étape franchie avec succès, le démarrage sécurisé est maintenant activé et prêt à servir votre PC.

Au cas où le Secure Boot n’est pas pris en charge, il est possible de passer par l’utilisation d’un disque d’installation grâce auquel l’activation est possible. Pour les personnes curieuses de savoir pourquoi Microsoft tient tant à cette fonctionnalité, c’est parce qu’elle offre énormément d’avantages aux utilisateurs qui l’ont installé. Avec le Secure Boot, votre ordinateur ne démarrera que grâce au logiciel prévu par votre fabricant. Tous les programmes pirates qui tentent d’usurper la place de ce logiciel d’origine se verront ainsi écartés.

Débarrassez-vous des fichiers système inappropriés

Dans le cas où vous possédez une version de Windows 10 pas très récente, il est possible qu’elle renferme un nombre relativement élevé de fichiers système corrompus. De même, si vous aviez eu sur votre PC d’anciennes variantes de Windows telles que Windows 7, 8 ou 8.1, il est fort possible que ces derniers soient corrompus. À moins que vous ayez effacé les fichiers temporaires qui y étaient présents. Ces fichiers corrompus peuvent contenir des informations qui vont potentiellement empêcher la mise à jour de Windows 11 sur votre ordinateur.

Afin d’être sûr que ces fichiers ne vous causeront pas de désagréments, vous pouvez contrôler leur état et les réparer au besoin grâce à certains utilitaires très faciles d’utilisation. Deux d’entre eux qui sont utilisés par beaucoup de personnes, et qui répondent bien aux spécificités recherchées sont DISM et SFC. Pour utiliser ces petits programmes online (en ligne), il vous suffit d’exécuter votre invite de commandes en tant qu’administrateur.

Pour vous assurer de l’état de votre image système Windows 10 avec l’outil DISM, entrez la commande : Dism /Online /Cleanup-Image /CheckHealth. Vous verrez alors s’il y a ou non des problèmes avec l’image système sur votre ordinateur. S’il s’avère que cette image est corrompue ou présente certaines insatisfactions, utilisez alors la commande suivante pour les réparer : Dism /Online /Cleanup-Image /RestoreHealth.

Maintenant que votre image système est propre, vous pouvez scanner et réparer vos fichiers système sans problème grâce au logiciel SFC. Ce logiciel est capable de détecter les données qui manquent, de les restaurer et de remettre en état les fichiers détériorés. Pour ce faire, la procédure à suivre consiste à taper dans l’invite de commande : sfc /scannow.

Utilisez le lecteur de récupération

Par le passé, il est déjà arrivé que l’installation d’un nouveau système d’exploitation plante et s’arrête subitement. Une telle situation s’avère indésirable parce qu’en plus de ne pas avoir le nouveau système que vous vouliez, l’ancien est également perdu, et avec lui tous les fichiers système du PC. Il vous faudra alors réinstaller votre ancien système pour pouvoir l’utiliser et avoir à nouveau un PC fonctionnel.

C’est là qu’intervient le lecteur de récupération. Cet outil qui nécessite une clé USB permettra de prévenir tout problème qui empêche la mise à jour vers Windows 11, car vous aurez toujours votre ancien système à portée de main. Aussi, l’avantage principal du lecteur de récupération est que cet outil permettra de réinstaller une variante de Windows exactement identique à celle qui était installée sur votre poste. Lorsque vous utilisez les autres solutions notamment le disque de réparation par exemple, les avantages seront moins nombreux.

Dans l’idée où vous désirez quitter Windows 10 pour Windows 11, il vous faudra donc un lecteur de récupération pour pouvoir récupérer votre ancien système si un souci survenait. Vous pouvez créer ce lecteur par vous-même à condition que vous possédiez une clé USB de minimum 8 Gb pour un système 32 bits, et 16 Gb pour 64 bits. La première étape à suivre pour y arriver est de taper « ’créer un lecteur de récupération »’ dans la barre de recherche Windows après avoir connecté votre clé USB.

Par suite, au niveau de la fenêtre qui va s’ouvrir, vous devez rendre actif « ’Sauvegarder les fichiers système sur le lecteur de récupération »’. Une fois cette étape franchie, votre ordinateur copiera sur le lecteur de récupération plusieurs pilotes et éléments indispensables au fonctionnement du système. Pour que le lecteur ainsi créé soit intégré à votre clé USB, il vous suffira de sélectionner ce dernier. Afin de terminer l’opération, vous devez cliquer sur le bouton créé et patienter pendant l’élaboration du lecteur.

Créez une image système et bénéficiez de plus de sécurité

Si vous ne le saviez pas, lorsque l’opération d’installation de votre Windows 11 est interrompue pour une raison ou une autre, vous perdez toutes vos données. En plus de perdre votre ancien système d’exploitation, toutes vos données disparaissent également. Avec un lecteur de récupération, vous pouvez facilement récupérer votre ancien système tel qu’il était. Sauf que vous allez perdre vos données.

Pour être sûr de les retrouver, vous devriez préalablement avoir créé une image de l’ancien système. Au moment où elle est créée, cette image représente un clone de votre PC, et renferme tous vos fichiers, et logiciels installés. Vous pouvez la sauvegarder sur n’importe quel support externe (clé USB ou disque dur). Il est à noter que cette image contient également votre ancien système, ce qui vous évitera de le réinstaller, mais également de réinstaller tous les logiciels et pilotes que vous avez perdus.

Toutefois, avant de créer votre image système, certaines précautions sont à prendre. En premier lieu, il vous faudra désinstaller tous les programmes que vous n’utilisez pas ou qui ne vous servent plus. Vous devez faire de même pour tous vos fichiers ou données que vous jugez inutiles, mais qui prennent de l’espace sur votre disque interne. Cette mesure permettra à l’image disque de peser moins ce qui va faciliter sa création. Pour vous assister, vous avez la possibilité de faire usage de l’outil de nettoyage de disque de Windows.

L’étape suivante est la recherche et la suppression des programmes malveillants installés sur votre PC. Cette mesure vous empêchera de créer une image qui contient ce type de programmes. Dans le cas où vous ne possédez pas un disque interne de type SSD, vous devez procéder à sa défragmentation afin de rassembler les données dispersées çà et là.

Après avoir fini de prendre ces précautions, vous pouvez passer à l’élaboration de votre image système en toute sécurité. Pour ce faire, cliquer « ’système et sécurité »’ au niveau du panneau de configuration puis sur « ’sauvegarder et restaurer »’ et enfin sur « ’créer une image système »’. Vous serez ensuite amené à sélectionner le périphérique qui permettra de le réceptionner, et les partitions qui seront incorporées à l’image système. Pour terminer, cliquez sur « ’démarrer la sauvegarde »’ et patienter jusqu’à ce que votre image soit créée.

2 réflexions au sujet de “N’installez pas Windows 11 avant de vérifier ceci !”

    • Merci beaucoup pour cette intervention. L’article sera mis en jour en conséquence. 😉 Nous n’avons juste pas eu la bonne présence d’esprit.

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