Si vous êtes du genre à lancer des musiques de jeux Nintendo pour bien commencer la semaine au taf, vous serez sans nul doute surpris de découvrir que bon nombre ont été retirées de YouTube… Ce n’est pas un hasard : la firme de Kyoto a fait retirer 1300 uploads des musiques de son catalogue mises en ligne par la célèbre chaine GilvaSunner, spécialisé dans les uploades de bande originale de jeux vidéo. Un nombre impressionnant qui couvre un large éventail de titres divers et variés, qu’il s’agisse de Smash Bros. ou des épisodes de la saga The Legend of Zelda.
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La grande purge
GilvaSunner est un nom bien connu des amateurs de musiques de jeu vidéo. Cette chaine regorge d’upload de musiques de jeux célèbres venus d’éditeurs différents—et Nintendo n’en fait évidemment pas exception. Son catalogue a néanmoins pris un violent coup de ratissage inattendu par les ordres du constructeur japonais en personne, retirant ainsi les musiques tirées des jeux suivant :
The Legend of Zelda: A Link to The Past, Twilight Princess, Skyward Sword, Super Smash Bros. Melee, Super Smash Bros. Brawl, Yoshi’s Island, Super Mario Land, Super Mario Galaxy, Super Mario World, New Super Mario Bros., Mario & Luigi: Dream Team, Mario 3D World, Luigi’s Mansion, Mario & Luigi: Voyage au centre de Bowser, Kid Icarus Uprising, Kirby’s Dreamland, Kirby Triple Deluxe
évidemment, tant bien même GilvaSunner affirme ne tirer aucun profit de ses vidéos, ces injonctions sont parfaitement légales, Nintendo gardant tous les droits attachés à l’exploitation et la diffusion des musiques tirées des jeux de son catalogue. Néanmoins, on est en droit de s’interroger sur la nécessité d’une telle action déjà largement décriée par les fans de tout bord. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Nintendo s’attaque à la chaine de GilvaSunner, et encore moins aux uploades clandestines de ses musiques.
Nintendo contre le monde
Mais à l’heure où bon nombre d’éditeurs mettent en ligne les bandes-sons de leurs titres sur les plateformes de streaming musicales comme SEGA ou Konami, Nintendo continue d’ignorer l’air du temps et de ne proposer que des moyens très, très limités pour écouter ces musiques en toute légalité. À l’exception de quelques rares compilations de bande-son au format physique, bien souvent réservées au territoire japonais, il est pratiquement impossible de profiter des musiques des jeux cités plus haut.