Nintendo dépose plainte contre Bowser pour ses hacks de la Switch

Ce n’est pas une plaisanterie. Nintendo vient en effet de déposer une plainte contre Gary Bowser, le hacker à la tête de la Team Xecuter. Team à laquelle l’on doit de nombreux hacks à destination de la Switch.

La Switch, vous le savez, a rencontré un franc succès. Très critiquée avant son lancement, elle a en effet su s’imposer durablement sur le marché grâce à son format inédit et à la richesse de son catalogue. Et même aujourd’hui, avec l’arrivée de la PlayStation 5 et des Xbox Series X | S, elle continue de très bien se vendre.

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A un point tel qu’elle risque même de subir une pénurie en fin d’année, pénurie en partie due au manque de semi-conducteurs.

Nintendo a déposé plainte contre Gary Bowser

La Switch marche fort, et elle a donc aussi attiré l’intention des hackers. Nombreux sont ceux à s’être engouffrés dans les différentes brèches de ses firmwares et c’est notamment le cas de la Team Xecuter qui a développé et vendu de nombreux hacks pour la console.

Ce qui n’a pas manqué d’attirer l’attention de Nintendo, et des autorités. Depuis l’année dernière, la fine équipe fait ainsi face à des poursuites, ce qui ne l’a d’ailleurs pas empêché de sortir SX OS 3.1.0 en fin d’année.

Toujours est-il que Gary Bowser, lui, a été arrêté et placé en détention l’automne dernier. Il fait face à pas moins de 11 chefs d’accusation.

De gros dommages et intérêts demandés

Mais voilà, il semblerait que ce ne soit pas suffisant pour Nintendo. Polygon a en effet découvert que la firme avait déposé une nouvelle plainte vendredi dernier. Une plainte visant expressément Bowser. Elle l’accuse d’avoir sciemment tiré profit de ses hacks et elle comprend deux chefs d’accusation, trafic et violation du droit d’auteur.

Pour Nintendo, la Team Xecuter est ainsi apparentée à un réseau international de pirates dont le seul but a été de gagner de l’argent en contournant les mesures de sécurité prises par l’entreprise. Et ce afin de permettre aux consommateurs de faire tourner sur leur console des jeux piratés téléchargés en ligne.

D’après la plainte, les solutions développées par les hackers mettent ainsi en danger “plus de 79 millions de consoles Nintendo Switch et Nintendo Switch Lite en danger de piratage”. En conséquence, l’entreprise demande des dommages et intérêt, à raison de 2 500 $ pour chaque appareil cracké et de 150 000 $ pour violation du droit d’auteur.

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