Nintendo part en guerre contre les hackers de la Switch

Nintendo vient de s’engager dans une véritable chasse aux sorcières. Il y a quelques jours, la branche américaine du géant nippon a engagé des poursuites judiciaires contre les hackers de la Switch. Depuis des mois, des développeurs se font de l’argent sur le dos de Nintendo en vendant des logiciels pirates destinés à la Switch.

Ces logiciels permettent notamment aux joueurs de lancer des jeux piratés sur leur console ou encore d’accéder à des titres gratuitement. D’après les sources, les hackers profitent d’une faille dans le bootrom de la Switch pour arriver à leur fin.

Une Nintendo Switch en train de faire tourner Fortnite
Crédits Pixabay

Nintendo a décidé de s’attaquer à ces pirates et Tom Dilts Jr, qui dirige le site UberChips, est sa première cible.

Nintendo dépose deux plaintes au tribunal

D’après le site Polygon, la branche américaine de Nintendo a déposé deux plaintes contre des développeurs de logiciels pirates de la Switch, le 15 mai 2020. La première plainte, déposée au sein du tribunal d’Ohio, vise Tom Dilts Jr. La deuxième plainte, quant à elle, a été remplie au sein du tribunal de Seattle le même jour et concerne plusieurs développeurs anonymes, qui font partie d’un groupe de hackers baptisé « Team Xecuter. »

Ces derniers sont accusés par les avocats de Nintendo de développer des logiciels qui permettent de télécharger « un système d’exploitation non autorisé » sur la Switch. Grâce à ce système, les joueurs peuvent contourner les « mesures de protection technologique » destinées à protéger les produits de Nintendo.

Des hackers qui risquent gros

Dans ses plaintes, Nintendo demande 2500 dollars par « violation de trafic » et un arrêt immédiat des ventes. Tom Dilts Jr a pris peur et a retiré ses produits de la vente. Le boss de UberChips s’est même excusé à travers un message publié sur son site internet.

« Une série d’événements malheureux s’est produite. Nous ne voulions faire de tort à personne en vendant des précommandes de ce produit. Nous n’avons pas (et n’avons jamais eu) ce produit en stock et ne pouvons donc pas l’expédier. » a-t-il écrit. Pas sûr que cela suffise à convaincre Nintendo.

Malheureusement, en dépit des plaintes déposées par le géant nippon, la toile continue de grouiller de sites qui proposent des logiciels pirates destinés à la Switch.

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