D’après les informations d’Insider, la célèbre application de perte de poids Noom aurait licencié de nombreux entraîneurs pour changer de tactique. Il se trouve que la société, qui permet actuellement aux utilisateurs d’avoir des discussions textuelles avec des experts, serait en train de passer à un système d’appel vidéo programmé, réduisant ainsi autant que possible le besoin le nombre d’effectif de ses travailleurs.
En effet, Noom a publié une note interne avertissant les entraîneurs restants qu’ils auront une charge de travail plus lourde. De plus, 180 entraîneurs ont été licenciés et 315 devraient les rejoindre dans les prochains jours. La société a déclaré que ceux qui partiraient volontairement recevront un salaire de huit semaines, même si le site indique que Noom ne paie pas pour les vacances non utilisées.

La pandémie a rapporté de gros bénéfices à Noom
L’activité de Noom a effectivement bondi pendant la pandémie. La société aurait acquis 540 millions de dollars de nouveaux financements en capital-risque en 2021. TechCrunch a rapporté que la plateforme avait généré 400 millions de dollars de profits en 2020 alors que les utilisateurs affluaient vers la combinaison promise de coaching en direct et de pratiques inspirées de la Théorie Cognitivo-Comportementale (TCC).
Cependant, certains pensent que l’approche unique de Noom en matière de perte de poids n’est rien de plus qu’un régime standard très restreint présenté en termes de bien-être. En 2021, Noom est entré dans le coaching en santé mentale sous l’enseigne de « Noom Mood ».
Certains ont remis en question les pratiques publicitaires de Noom
FastCompany a souligné l’année dernière que le principal indicateur de Noom est la restriction calorique, qui oblige les hommes à se limiter à environ 1 400 calories par jour. Il y a des débats sur la restriction calorique appropriée pour perdre du poids, mais le nombre est considéré comme problématique et bien en deçà des recommandations des CDC.
Par ailleurs, une enquête externe de 2021 a montré que les recommandations de Noom ne sont pas conformes avec l’âge, la taille et le poids de ses utilisateurs. D’après l’enquête, il existe peu de dépistages pour les personnes ayant pu avoir un trouble de l’alimentation auparavant. Casey Johnston, auteur de She’s A Beast, a également remis en question les pratiques publicitaires de Noom. Cela peut induire les clients en erreur quant à leur efficacité.