Nous n’avons jamais été plus près de la fin du monde

The Bulletin of the Atomic Scientists est un groupe à but non lucratif composé de scientifiques et d’experts en matière de sécurité. Depuis 75 ans, cette organisation surveille et représente la possibilité d’une fin du monde causée par les humains à travers un objet dénommé « The Doomsday Clock » ou l’Horloge de la Fin du Monde.

Selon l’organisation, l’Horloge de la Fin du Monde est une représentation visuelle du temps qui reste avant que l’humanité ne provoque sa propre perte. Ainsi, chaque année, des scientifiques et des experts se réunissent pour évaluer la proximité d’une fin du monde éventuelle et règlent l’horloge par rapport à la situation au niveau mondial.

Crédits Pixabay

Récemment, The Bulletin of the Atomic Scientists a réglé l’horloge à 100 secondes avant minuit. D’après ce que l’on sait, c’est la durée la plus courte qui n’ait jamais été affichée sur l’horloge.

Pourquoi 100 secondes ?

L’Horloge de la Fin du Monde est influencée par les événements majeurs au cours de l’histoire qui pourraient mettre la sécurité de la planète en danger.

En 1947, juste après sa création, le groupe avait réglé l’horloge à 7 minutes avant minuit. Elle est passée à 2 minutes après le test de la première bombe thermonucléaire par les États-Unis et l’URSS en 1953. A la fin de la Guerre Froide, l’horloge a été placée à 17 minutes. Avec la tension qui a régné entre les États-Unis et la Corée du Nord en 2018, l’horloge a de nouveau été remise à 2 minutes.

Ainsi, d’après les membres du Bulletin, avec l’horloge à 100 secondes, le monde est plus proche d’un désastre planétaire que jamais auparavant. La Russie et les États-Unis se sont en effet tous deux retirés de l’Intermediate-Range Nuclear Forces Treaty en 2019. Ce traité a été signé à l’époque de la guerre froide pour interdire les missiles de croisière et les missiles balistiques terrestres avec une portée comprise entre 500 et 5500 km. D’ailleurs, les deux pays ont commencé à tester de nouvelles armes nucléaires après avoir abandonné le traité.

Une autre raison qui justifie les 100 secondes sur l’horloge est la fin du traité New START datant de l’ère Obama en février prochain. Ce traité limite le nombre de missiles que peuvent déployer les États-Unis et la Russie. Il pourrait être renouvelé, mais jusqu’ici, les Américains semblent vouloir ne pas continuer, même si la Russie est plutôt favorable à un nouvel accord.

Ce qui pourrait mener à la fin du monde

On parle beaucoup de la possibilité d’une guerre nucléaire, mais selon les membres du Bulletin, ce n’est pas la seule menace qui pèse en ce moment sur la Terre. D’après eux, le changement climatique et les innovations technologiques, surtout en termes de désinformation et de cyberguerre, pourraient aussi causer une instabilité au niveau mondial.

L’organisation pense que lorsqu’on met ensemble les armes nucléaires, le changement climatique et la désinformation, l’humanité est plus proche de l’Apocalypse que jamais auparavant.

Le « Doomsday Clock » n’est pas un instrument de mesure exact qui montre ce qu’il se passe en temps réel, c’est en fait une image qui sert à avertir l’humanité d’un danger imminent. Avec tout ce que l’histoire nous a appris sur les guerres et les différents événements au niveau mondial, nous devrions être capables de prendre des décisions qui serviraient à préserver l’humanité d’une extinction prochaine, à condition que nous le voulions.

2 réflexions au sujet de “Nous n’avons jamais été plus près de la fin du monde”

  1. Décidément depuis le début de vingtième siècle jusqu’à aujourd’hui c’est-à-dire en pleine « pandémie du coronavirus », de plus en plus de gens s’inquiètent de ce que l’avenir leur réserve.

    En seulement un peu plus d’un siècle que de bouleversements.

    En 1900, c’était la paix. L’éventualité d’une guerre mondiale qui ne s’était jamais produite avant était inimaginable. Puis, soudainement la Première Guerre mondiale arriva. Elle fut accompagnée d’une série de catastrophes. Comme; les armes chimiques, les déplacements de population, du génocide arménien, de la très meurtrière révolution bolchevique et de la pandémie de la grippe espagnole. Avant 1918, les pandémies se produisaient en moyenne 3 fois par siècle. Depuis, la fréquence n’a pas cessé d’augmenter.

    Après la guerre on s’est dit: « plus jamais ». On a donc créé la Société des Nations qui devait préserver la paix. Cette organisation n’a pas vécu bien longtemps.

    La Deuxième Guerre mondiale plus meurtrière était la répétition de la première. Elle fut accompagnée des mêmes types de calamités que la première en y ajoutant « la bombe atomique », qui depuis la possibilité d’une guerre atomique n’a pas cessé d’être une menace pour l’humanité. Étant parfaitement conscient que l’humanité pouvait disparaitre, on institua en 1947 « l’horloge de la fin du monde aussi appelé horloge de l’Apocalypse » par exemple en raison de l’incapacité des dirigeants mondiaux à faire face aux menaces imminentes d’une guerre nucléaire et du changement climatique cette horloge indiquait le 23 janvier 2020 dernier 23 h 58 min 20 s. C’était avant la présente pandémie.

    Après la guerre on a dit encore une foi : « plus jamais. » On a créé les « Nations Unies chargées de maintenir la paix », mais les guerres, le terrorisme, les génocides, les accidents nucléaires, les déplacements de population ont continué.

    LES CATASTROPHES DITES NATURELLES souvent causées par le changement climatique lié aux activités humaines.

    Augmentations des fréquences; SÉISMES (tremblements de terre, tsunamis, éruptions volcaniques, INONDATIONS (glissements de terrain), ÉVÉNEMENTS CLIMATIQUES, vagues de chaleur et vagues de froid, sécheresses et feux de forêt. TEMPÊTES (tornades, vents violents).

    LA TERRE, L’AIR ET L’EAU DE PLUS EN PLUS POLLUÉE.

    L’accessibilité à l’eau potable est de plus en plus un problème. La pollution dans son ensemble incluant l’usage du tabac, du cannabis et des pesticides, est grandement responsable d’une pandémie toujours en croissance frappant de plus en plus de jeunes qui est le cancer.

    Un monde de plus en plus violent

    Peu de gens pouvaient prévoir avant les années 1980 les tueries de masse et le phénomène de la rage au volant. Ce phénomène n’étonne plus personne. Le plus souvent, les victimes innocentes se trouvaient justes au mauvais endroit au mauvais moment. D’autres ont été sélectionnés en raison de différences ethniques, politiques, culturelles et religieuses. Des gens qui ont perdu leurs emplois, des élèves victimes d’harcèlements et des adeptes de jeux vidéo violents se sont transformés en tueurs. D’autres suicidaires voulaient simplement emporter avec eux des innocents dans la mort.

    Un grand nombre de gens sont de plus en plus inquiets pour l’avenir de l’humanité. Ce ne sont plus quelques évènements dramatiques distancés dans le temps, mais plutôt des séries d’évènements allant de catastrophes dites naturelles, mais dont la majorité est causée par l’homme.

    Ces plaies planétaires nous rappellent combien l’humanité est fragile et est incapable de trouver des solutions durables à tous ses problèmes.

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