Nous savons désormais où chercher des fossiles sur Mars

Mars fascine les géologues, astronomes et astrobiologistes depuis plusieurs années maintenant. Tous essayent de déceler les secrets de la planète rouge. En 2011, la NASA a même envoyé sur place un robot – Curiosity – pour effectuer des observations sur la planète rouge.

Durant sa mission, le rover avait réussi à photographier des fossiles ressemblant à ceux des Ordoviciens étudiés sur Terre.

Mars

Aujourd’hui, la possibilité que Mars ait pu abriter des formes de vies semble se confirmer. Les chercheurs ont déclaré qu’ils avaient découvert l’endroit le plus susceptible de renfermer des traces de fossiles pouvant attester la présence de vie microbienne sur Mars.

Cette découverte pourra être utilisée pour les futures missions sur la planète rouge. Cela ne fait que renforcer l’intérêt des experts sur la planète.

Les recherches focalisées près des anciens lacs

Les scientifiques ayant fait cette découverte ont défini un guide de terrain qui permettra de découvrir les fossiles sur Mars. D’après eux, les recherches devront être menées près des sites des anciens lacs qui renferment des roches riches en fer, car celles-ci agissent comme des sanctuaires minéraux.

Sean McMahon, astrobiologiste à l’université d’Édimbourg en Écosse a tenu à expliquer la démarche adoptée par les chercheurs qui ont réalisé cette découverte.

« Il y a beaucoup d’affleurements rocheux et minéraux intéressants sur Mars où nous voudrions rechercher des fossiles, mais comme nous ne pouvons pas leur envoyer de robots, nous avons essayé de prioriser les gisements les plus prometteurs sur la base des meilleures informations disponibles. »

Un champ de recherche réduit

La découverte des scientifiques sera d’une grande utilité pour les futures missions qui seront menées sur Mars. Après plus de 2 100 jours, soit près de six ans, d’exploration, Curiosity n’a réussi à couvrir que 18 km.

La prochaine mission sur Mars sera envoyée en 2020 et jouira grâce à cette trouvaille d’un grand avantage. Le fait de connaitre les cibles rocheuses optimales à l’avance permettra d’augmenter les chances de découverte de fossiles.

Pour mettre toutes les chances de leur côté, McMahon et son équipe ont passé en revue la littérature scientifique des roches martiennes et le potentiel de leurs environnements à préserver les restes d’organismes microbiens qui auraient pu y vivre.

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