Nvidia présente ses nouvelles GeForce RTX, les remplaçantes de nos GTX série 10

C’est fait, après des mois d’attente et une quantité non négligeable de rumeurs relayées par les médias, Nvidia a pris le temps, lundi soir, en Allemagne, de dévoiler ses prochaines cartes graphiques destinées au grand public. Comme le laissait entendre la firme dans un teaser publié il y a quelques jours, ces dernières troquent bien leur traditionnelle appellation GTX pour un préfixe “RTX” flambant neuf. Ce n’est toutefois pas la seule chose que ces nouvelles venues troquent, puisque – surprise – cette année Nvidia laisse également tomber son blower au profit d’un système de refroidissement plus performant, axé sur deux ventilateurs.

Au cours d’une conférence de presse forcément riche en annonces, le fondeur aura mis un accent tout particulier sur les technologies supportées par sa nouvelle génération de puces. En tête, le Ray Tracing, une méthode de rendu 3D jusqu’ici inaccessible (ou presque) au monde du jeu vidéo, que Nvidia compte bien pousser en avant avec son architecture Turing.

Nvidia a profité d’un événement tenu lundi, en amont de l’ouverture de la Gamescom, pour présenter ses nouvelles cartes graphiques. Elles répondent bien au nom de RTX et leurs versions stock sont finalement dotées de deux ventilateurs.

Capable de proposer un rendu final photo-réaliste, le Ray Tracing était souvent mis de côté pour son extrême gourmandise en termes de ressources GPU. Mais aidé de la puissance de ses GeForce RTX, Nvidia compte permettre aux développeurs de l’utiliser le plus possible pour doper les graphismes. L’idée étant d’intégrer cette technologie directement au sein du processus de rendu de nos jeux vidéo.

Cap sur un rendu 3D “Hybride” pour Nvidia

Si les nouvelles cartes graphiques de Nvidia sont capables de gérer en temps réel un soupçon de Ray Tracing ce n’est pas par hasard. Les verts ont travaillé dur ces dernières années pour concevoir l’architecture Turing, qui intègre deux nouvelles catégories d’unités de calcul. Outre les habituels CUDA Cores, la firme au caméléon a greffé à ses puces des RT Cores (dédié à la gestion du Ray Tracing), mais aussi des Tensor Cores (réservés cette fois à l’IA et au Deep Learning), le tout pour un rendu 3D que Jen Hsun Huang  – le PDG de Nvidia – décrit comme “hybride“.

Pour nous montrer ce que donnent ces nouveautés techniques dans le feu de l’action, trois trailers ont été dévoilés au cours de l’événement. Le plus impressionnant reste probablement celui de Battlefield V, qui marque les esprits par des effets de réflexion très réussis, rendus possibles grâce au concours des GeForce RTX et de leurs nouveaux types d’unités de calcul.

Ces ajouts technologiques, convaincants à première vue, se payent toutefois (très) cher. Trois cartes ont été annoncées hier : les RTX 2070, 2080 et 2080 Ti. Elles sont proposées aux tarifs respectifs de 639, 849 et 1259 euros. L’ensemble de leurs caractéristiques techniques est dévoilé dans le tableau ci-dessous. On notera notamment l’arrivée de mémoire vidéo GDDR6 (nettement plus rapide que la mémoire GDDR5 / GDDR5X intégrées aux GeForce GTX série 10), mais clairement, le principal intérêt de ces nouvelles cartes graphiques réside – nous semble-t-il – dans les nouveautés technologiques mentionnées plus haut.

À noter enfin que le lancement de ces trois puces est attendu pour le 20 septembre prochain. Naturellement, les partenaires habituels de Nvidia (Asus, EVGA, MSI, Zotac, PNY et les autres) seront de la partie pour proposer leurs habituels modèles customs.

Tableau réalisé par Polygon, à partir des informations fournies par Nvidia

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