Ohlala : comme Uber, mais pour la prostitution

Ohlala fait beaucoup parler d’elle depuis le début de la semaine et cela n’a rien de surprenant. Cette application est effectivement d’un genre assez particulier puisqu’elle propose des services similaires à ceux de Uber mais pour… la prostitution. Oui, enfin ce n’est pas complètement ça non plus. Du moins pas d’après leurs concepteurs.

Pia Victoria Poppenreiter et Torsten Stüber présentent effectivement leur solution comme “un service de location d’escort girls”. L’idée, c’est donc de permettre aux hommes de trouver un peu de compagnie sans avoir besoin d’écumer les sombres ruelles de leur ville.

Ohlala
Ohlala fait pas mal de bruit en ce moment et cela se comprend aisément.

Et ensuite ? Ohlala ne rentre pas dans ces considérations et son éditeur ne s’intéresse pas non plus à ce qui se passe entre ses utilisateurs.

Pas de modèle économique pour Ohlala

Pia et Torsten n’ont pas vraiment détaillé leur modèle économique mais la solution est visiblement gratuite pour les clients. Et pour les… prestataires de services ? C’est difficile à dire car les deux créateurs de la solution ont pris soin d’éluder le sujet. Pia a même déclaré qu’elle ne comptait pas monétiser l’application pour le moment.

Ce qui ne l’empêche pas d’avoir fait le tour des investisseurs, bien sûr.

Mais la vraie question est la suivante : est-ce que c’est légal ?

La réponse est assez simple. Oui, mais pas partout. La solution est effectivement née en Allemagne et la législation est beaucoup plus souple là bas donc cela ne pose pas de problème à partir du moment où Ohlala ne se rémunère pas directement en organisant des rendez-vous sexuels.

Et pour la France alors ? Pia et Torsten compte bien sortir leur application à l’étranger, mais on ne sait pas encore si l’hexagone fait partie des pays de la liste. Non et de toute façon la loi est beaucoup plus stricte chez nous sur ce terrain là.

Notez pour finir que Ohlala est uniquement proposé sous la forme d’un service web pour le moment. Ses créateurs ont cependant développé des applications mobiles sur iOS et sur Google. Toute la question est évidemment de savoir si l’outil sera approuvé par l’équipe de validation de l’AppStore.

Comme dirait l’autre, ce n’est pas complètement gagné.

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