On a découvert un nouveau pétroglyphe en Iran

L’Iran est au centre de toutes les attentions en ce moment, et pas pour les raisons que l’on pourrait penser. En effet, des chercheurs viennent de découvrir un tout nouveau pétroglyphe baptisé… Mantis Man.

Si vous n’êtes pas familier de la chose, alors sachez que les pétroglyphes sont en réalité des dessins tracés ou gravés sur de la pierre. Ils font donc partie de l’art rupestre.

Un nouveau pétroglyphe retrouvé en Iran
Crédits M. Kolnegari

Les pétroglyphes sont associés aux peuples néolithiques. Ces derniers utilisaient en effet ces pierres pour raconter et transmettre leur histoire à travers les générations.

Un nouveau pétroglyphe découvert en Iran

Les plus anciennes gravures remontent à environ 10 000 ans avant notre ère et elles ne se limitaient pas à un continent en particulier. En dehors de l’Antarctique, les chercheurs ont en effet découvert des pétroglyphes dans toutes les régions du monde. Et le dernier en date nous vient donc d’Iran.

Mantis Man (aucun lien avec un film Marvel) a été découvert dans le centre du territoire iranien et il dépeint une figure à six pattes. Une figure rappelant étrangement la forme d’une mante religieuse.

En réalité, elle va même au-delà et les chercheurs qui l’ont analysé ont ainsi trouvé des éléments rappelant aussi la forme d’un homme. Ils pensent donc que la figure dépeinte était en réalité une créature fictive tenant à la fois de la mante religieuse et de l’homme. D’où son nom.

La figure n’est pas très grande. Elle mesure environ 14 centimètres de long. Néanmoins, elle revêt un intérêt archéologique certain, ne serait-ce que par son exécution. Certains éléments rappellent en effet le Squatter Man, une autre figure datant de l’art rupestre.

Entre l’homme et la mante religieuse

Pour l’instant, les chercheurs n’ont pas réussi à déterminer l’âge exact de ce nouveau pétroglyphe, mais ils pensent qu’il aurait entre 4 000 et 40 000 ans. Quant à la figure gravée sur la pierre, elle pourrait avoir un lien avec une espèce locale, l’Empusa.

Compte tenu de leur âge, il est extrêmement difficile de déterminer le sens réel des pétroglyphes. Dans ce cas précis, on ignore donc pourquoi l’auteur de cette gravure a cherché à combiner un homme et une mante religieuse, ni même si c’était réellement son but premier.

L’étude complète peut être consultée à cette adresse. Elle a été rédigée par Mahmood Kolnegari, Mohammad Naserifard, Mandana Hazrati et Matan Shelomi.

Le pétroglyphe en grand
Le pétroglyphe en grand. Crédits M. Kolnegari

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