On a finalement trouvé d’où venait la fuite de l’ISS

Lundi dernier, la NASA a signalé une fuite d’air sur la Station spatiale internationale (ISS). Après que les contrôleurs de la NASA les aient réveillés après la détection de cette fameuse fuite d’air, Cassidy, Ivanishin et Vagner se sont activés pour retrouver son origine.

Toutefois, comme c’était une toute petite fuite, les astronautes installés sur la station n’auraient jamais pu la trouver sans avoir recours à un appareil capable de détecter d’où elle venait.

La Station Spatiale Internationale
Crédits Pixabay

Le lendemain, moyennant un détecteur de fuite à ultrason, les astronautes de la NASA (Chris Cassidy) et de Roscomos (Anatoly Ivanishin et Ivan Vagner) ont finalement découvert d’où venait la fuite d’air. Elle se trouvait en fait dans la partie principale du côté russe de l’ISS, dans le module de service Zvezda.

La fuite d’air se trouve dans le module de service russe Zvezda

Après avoir scellé différents compartiments de l’ISS, les trois astronautes ont laissé le détecteur de fuite à ultrason faire son travail durant toute la nuit. Cet appareil est en effet capable de mesurer le bruit d’un débit d’air particulièrement bas, des bruits que les humains ne peuvent pas distinguer.

Le lendemain matin, les résultats étaient là, la fuite était située dans la partie principale de l’ISS, côté russe, plus précisément dans le module de service Zvezda. Une section dans laquelle vivent et travaillent les membres de l’équipage, qui renferme une partie des équipements de vie de l’ISS.

Les hypothèses actuelles suggèrent que ce trou serait dû à un changement temporaire de la température.

Pour le moment, même si la NASA et Roscomos savent que cette fuite d’air vient de ce compartiment, son emplacement exact reste encore inconnu. La NASA a toutefois tenu à préciser qu’elle ne met pas en danger la vie des astronautes qui sont actuellement sur l’ISS.

À titre d’information, cet incident n’est pas le premier du genre. En effet, en août 2018, un petit trou a déjà été détecté dans un Soyouz, une navette spatiale russe amarrée alors à la partie russe de l’ISS.

Une situation sur laquelle le directeur de Roscosmos a préféré ne pas trop s’épancher.

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