On pourrait bientôt interagir avec des robots 3D en gélatine et en sucre
On connait déjà l’impression 3D et ses différentes avancées. On connait moins l’impression 3D avec de la gélatine et du sucre. C’est à ce genre de projet que l’équipe de chercheurs de l’université Johannes Kepler de Linz s’est attelée ces dernières années. Il semblerait que ce soit possible.
Gourmands et souples, ces robots 3D en gélatine et sucre ne sont que les débuts d’autres avancées en matière de robotiques et technologies 3D. C’est la porte ouverte vers la création de robots miniatures avec un corps mou. Une avancée très attendue d’ailleurs dans le domaine de la médecine.
Des robots en 3D en gélatine et en sucre : comment en fabriquer ?
Pour ce robot 3D sucré, il aura fallu une imprimante 3D, de la gélatine et du sucre chauffé à la place de l’encre. Le tout aura été placé dans une pièce froide. Ce qui a permis aux ingrédients de se solidifier rapidement après l’impression.
Il aura fallu modifier légèrement l’appareil d’impression. En effet, pour obtenir un robot mou de ce genre, il a fallu remplacer l’actionneur de l’imprimante par un modèle pneumatique souple. Puis, il a fallu le synchroniser avec un guide d’ondes extensibles avec de la lumière LED ainsi qu’un actionneur. Ce qui a permis la création d’un robot mou, souple et fonctionnel.
Des robots en forme d’animaux marins
Il est à noter toutefois que la création de robots mous en 3D n’en est pas à son coup d’essai. Depuis plusieurs années, les scientifiques utilisent des matériaux biodégradables avec de l’acide citrique pour les protéger de la moisissure et du glycérol pour leur permettre de résister à l’eau.
Ces prototypes ont tous pris l’allure d’animaux marins. L’objectif est en effet toujours le même : créer des robots qui peuvent évoluer dans l’eau, ensuite dans le corps humain dans un avenir proche.
Les robots mous : l’avenir de la médecine ?
Selon les scientifiques, les robots mous, de ce genre, constituent l’avenir de la médecine. Si on arrive à en créer des versions minuscules qui pourront nager et circuler à l’intérieur du corps humain, cela ouvrirait de nouvelles portes pour les soins et la réparation des tissus endommagés.
Les perspectives de réussite seraient meilleures avec l’impression en gélatine et en sucre. Le fait est qu’avec les matériaux biodégradables, les moulages et les utilisations sont limités, sans compter qu’ingérer ce genre de matériau peut être malaisant.
SOURCE : TECHEXPLORE