Plusieurs scientifiques se sont penchés sur l’étude de l’estimation des différentes mensurations de la Voie Lactée depuis bien longtemps. Mais à considérer la taille de notre fameuse galaxie, c’est un vrai challenge que les scientifiques doivent relever.
Il y a quelques années, un premier pas a été franchi concernant la largeur de la Voie Lactée. On a pu ainsi estimer que notre galaxie fait approximativement 256.000 années-lumière de large. Et maintenant, grâce à des techniques et des calculs complexes, on a également une estimation de la masse de notre Voie Lactée.
D’après les résultats obtenus par les chercheurs, on sait ainsi que notre galaxie pèserait environ 890 milliards de fois la masse du Soleil. Une énorme masse dans laquelle le trou noir qui est situé en son centre prend une importante proportion.
Un modèle basé sur le rapport d’équilibre des différentes forces
Pour déterminer la masse de quelque chose d’aussi énorme que cette galaxie, les chercheurs ont orienté leurs calculs sur le rapport d’équilibre entre les forces qui composent ce grand système afin de créer un modèle basé sur les masses. Ce sont les forces de gravité et forces de rotation qui maintiennent une cohérence pour l’ensemble.
Justement, l’état d’équilibre est la base de calcul que les scientifiques ont utilisé dans la détermination de la masse de la galaxie. En quelque sorte, la masse de la Voie Lactée est la somme des masses des éléments qui la composent, additionnés à la masse du trou noir se trouvant à son centre.
La matière noire constitue 93% de la masse de la Voie Lactée
La masse de chaque composant comme les étoiles ou le gaz ont été obtenus grâce aux calculs des états d’équilibre entre les différents éléments. Par ailleurs, des études antérieures ont montré que la matière noire représenterait 93 % de la masse de la galaxie, soit environ 830 milliards de fois la masse solaire.
Une fois les données additionnées, on arrive ainsi à une estimation de la masse de la Voie Lactée, qui est d’environ 890 milliards de fois la masse solaire.
Les scientifiques ont dû user des données de différentes provenances dans le but de déterminer une méthode de calcul d’estimation des masses. Des données qui permettent en outre de décrire les mouvements de déplacement des éléments de la Voie Lactée ainsi que leur « courbe de rotation ».