
OnlyFans : Le site Web pornographique poursuivi en justice pour conspiration
OnlyFans est connu pour abriter des contenus pornographiques. Il permet à ses utilisateurs de partager des photos et de courtes vidéos avec des abonnés payant des frais mensuels. Les personnages du monde de la pornographie utilisent leurs réseaux sociaux pour diriger les curieux vers les sites Web, comme OnlyFans, en affichant leur contenu plus qu’explicite.
Récemment, OnlyFans a fait face à deux poursuites pour conspiration. La première poursuite a été intentée par son rival FanCentro, et la seconde est un recours collectif intenté au nom de trois artistes interprètes ou/et exécutants.

OnlyFans et Facebook ont placé des contenus explicites dans une base de données sur le terrorisme
Le recours collectif a été fait à l’encontre d’OnlyFans et Facebook. Les plaignants ont fait appel au cabinet d’avocats Milberg. Ils se sont plaints de la baisse de leur activité impactant directement sur leurs revenus. Le recours affirme que les artistes interprètes ont été placés dans la base de données du Global Internet Forum to CounterTerrorism (GIFCT) bien que leurs contenus n’étaient clairement pas de nature terroriste.
FanCentro accuse également OnlyFans d’avoir placé, sur cette même base de données, des contenus d’artistes adultes ayant partagé des liens du site Web. Ces deux actions en justice ont été intentées la semaine dernière.
OnlyFan et Meta se défendent
La base de données est utilisée par Facebook, YouTube et Twitter. Elle signale les contenus terroristes aux autres membres afin de modérer un contenu similaire sur leur plateforme. OnlyFans n’a pas encore fait de commentaire sur cette affaire.
D’après un porte-parole du groupe Meta, « ces allégations sont sans fondement et nous les traiterons dans le cadre du litige si nécessaire ». Selon BBC News, Meta a enquêté et n’a trouvé aucune preuve de l’abus sur la base de données sur le terrorisme. Il a aussi ajouté qu’il ne pouvait pas commenter les revendications des artistes adultes sans leurs noms d’utilisateur ou les noms des sites Web. Un représentant du GIFCT a déclaré : « Nous n’avons connaissance d’aucune épreuve à l’appui des théories présentées dans ce procès entre deux parties sans lien avec le GIFCT ».