Orange mécanique : son interprète principal a mis 10 ans à apprécier le film

Malcolm McDowell, tête d’affiche de film Orange mécanique, a récemment reconnu que durant les dix années ayant suivi sa sortie, il ne le supportait pas du fait qu’on ne lui parlait que de ça.

Il y a des expériences cinématographiques qui n’arrivent pas à effleurer la sensibilité du spectateur, et d’autres qui le transpercent comme rarement. Un semblable constat peut être dressé pour les comédiens qui, bien que n’assistant pas au spectacle proprement dit, apparaissent tout de même en première ligne dans l’action de leurs personnages.

L'affiche d'Orange Mécanique
L’affiche d’Orange Mécanique

Dans la liste des longs-métrages ne pouvant laisser insensible le plus froid des robots, Orange mécanique peut justement en rouler. Auprès de Yahoo et à l’occasion du cinquantenaire du film, son principal interprète a reconnu avoir participé à quelque chose de puissant, mais qu’il ne pourrait supporter de revisionner Orange mécanique.

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Malcolm McDowell “extrêmement fier” d’avoir participé à Orange mécanique

Le site Screen Rant a quant à lui obtenu de Malcolm McDowell une confession ayant trait à son appréciation d’Orange mécanique. Et l’on apprend que l’acteur a mis du temps à réaliser l’expérience à laquelle il avait pris part :

“Honnêtement, Je pense que pendant les dix premières années, j’ai vraiment commencé à en vouloir à cette chose et à me dire : ‘J’en ai fini avec ça. Oh, pour l’amour de Dieu. Parlez d’autre chose. Qu’en est-il de ces grands films que j’ai fait avec Lindsay Anderson ? Parlons-en, ou de n’importe quoi d’autre.’ Ça ne m’a pas vraiment plu, mais je pense qu’environ dix ans après sa sortie, j’ai réalisé que je faisais partie de quelque chose d’assez extraordinaire. Vous pouvez soit l’accepter, sourire, faire avec, ou ne plus jamais en parler. Et j’ai pris ma décision […] . J’ai mis beaucoup de moi-même dans ce rôle et j’en suis extrêmement fier. J’ai adoré travailler avec Stanley. Et la plupart du temps, on s’amusait bien. Donc je pense que j’en suis plutôt à me dire que je suis fier de ça. J’aime ça. C’est tout.”

Malcolm McDowell aurait-il par exemple aimé que les discussions de cette fameuse décennie finissent par tourner autour de Caligula, un péplum érotique de 1979 dans lequel il tenait le rôle-titre ?

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