Où l’on reparle de l’origine de la vie et de foudre primordiale

Dans le cadre d’une récente étude publiée dans la revue International Journal of Biometeorology, des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv ont réussi à établir un lien entre les champs électriques de l’atmosphère et les activités électriques qui se déroulent dans le corps des êtres humains et des animaux. Ces activités électriques des cellules sont le produit de nombreux mécanismes physiologiques.

Chez les vertébrés et les invertébrés, ces activités électriques se produisent à des fréquences extrêmement basses, ou ELF (Extremely Low Frequency), variant de 5 à 45 Hz. Pendant des années, les scientifiques ont été dans l’incapacité de déterminer leur origine.

Un orage pris en photo
Photo de Felix Mittermeier – Unsplash

Même si cela reste encore un mystère, les chercheurs ont pu en apprendre plus au sujet de ces activités grâce à cette étude.

Des activités électriques similaires aux champs électriques de l’atmosphère

Colin Price, l’auteur principal de cette étude et chercheur au Porter School of the Environment and Earth Science de l’Université d’Israël, a rapporté une découverte étonnante. D’après lui, les activités électriques qui se produisent dans le corps des organismes vivants sont similaires aux champs électriques de l’atmosphère.

« Nous montrons que l’activité électrique de nombreux organismes vivants – du zooplancton dans les océans aux requins et même dans notre cerveau – est très similaire aux champs électriques que nous mesurons et étudions dans l’atmosphère à partir de l’activité de la foudre. »

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Une découverte qui pourra améliorer le traitement de certaines maladies

Pour rappel, les chercheurs pensent que la foudre a joué un rôle dans la formation de la soupe primordiale à l’origine de la vie. Dans ces nouveaux travaux, les scientifiques suggèrent que la similarité des activités électriques et des champs électriques de l’atmosphère est due à une acquisition évolutive.

« Nous émettons l’hypothèse que sur des échelles de temps évolutives, les organismes vivants se sont adaptés et ont évolué pour réellement utiliser l’électricité dans l’environnement. Cela n’a probablement pas changé au cours des milliards d’années et est similaire à l’évolution de nos yeux, qui ont évolué par rapport à la lumière du Soleil. »

La compréhension de ce lien devrait permettre, à terme, d’améliorer le traitement de certaines maladies comme l’épilepsie et la maladie de Parkinson.

« La connexion entre les champs électromagnétiques omniprésents, entre la foudre dans l’atmosphère et la santé humaine, pourrait avoir d’énormes implications à l’avenir pour divers traitements liés aux anomalies électriques corporelles. »

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