Out of Africa : l’Institut Max Planck affine les données

Par où se sont dispersés les homos sapiens ? C’est à cette question que l’Institut Max Planck a tenté de répondre via une étude. D’après les chercheurs dudit institut, plusieurs sorties d’Afrique ont eu lieu durant les 120 mille dernières années.

L’identification des fossiles ainsi que les analyses génétiques des anciens hominidés ont montré que les premiers humains étaient d’origine africaine. Cette étude, publiée dans la revue Science, fait part des découvertes effectuées en Asie depuis le début de ce vingt-et-unième siècle.

afrique

Cette étude permettrait ainsi de retracer la période de la préhistoire étant donné que les premiers humains auraient quitté le territoire africain de nombreuses fois avant les soixante mille dernières années.

De l’Afrique vers l’Asie

Selon des chercheurs de l’université d’Hawaï et de l’Institut Max Planck, les homos sapiens ont effectué de nombreuses sorties hors de l’Afrique. C’est d’ailleurs à l’occasion de ces sorties qu’ils se seraient croisés avec d’autres espèces humaines qui s’étaient établies en Eurasie. Les analyses ADN prouvent le métissage entre les hommes modernes avec d’autres hominidés venant d’Asie tels que les Denisoviens ou les Néandertaliens.

Pour étoffer leur étude, les chercheurs ont établi une chronologie des sorties des hommes modernes vers l’Asie en se basant sur de récentes découvertes. C’est le cas, par exemple, des Homo sapiens présents au centre et au sud de la Chine. Selon les investigateurs, ils dateraient de 70 à 120 mille ans.

Une même origine africaine

Les analyses génétiques ont également montré que les populations non africaines actuelles ont la même origine africaine d’il y a soixante mille ans. L’étude a ainsi démontré que de petites dispersions hors d’Afrique ont eu lieu il y a 120 mille ans, suivis d’une plus grande migration 60 mille années plus tard.

Les dernières découvertes en matière de génétique ont permis d’établir que les homo sapiens se sont croisés avec des homo néandertaliens, mais aussi avec une espèce humaine plus ancienne, les Denisoviens. D’après une estimation, les populations non africaines auraient entre 1 à 4% de gènes néandertaliens tandis que les mélanésiens auraient 5% de gènes denisoviens.

Selon Christopher Bae de l’université d’Hawaï, située en Manoa, le comportement humain serait influencé par ce métissage des hommes modernes avec les autres hominidés.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.