Concernant le partenariat entre Binance US et VOYAGER, la SEC bloque l’accord

La SEC s’invite à nouveau dans les activités de la filiale Binance aux États-Unis. Alors que la structure négociait un contrat de rachat avec VOYAGER, le gendarme US s’oppose à la signature de l’accord. Elle pointe du doigt de nombreuses irrégularités au niveau des deux parties et suspend la procédure. Un nouveau coup dur qui impactera sans doute les performances de ce géant de l’industrie crypto.

Security Exchange Committee SEC. Independent agency of the United States federal government.
Crédit Photo : 123RF

Les irrégularités recensées par la SEC dans l’accord

VOYAGER et Binance US étaient sur le point de conclure un accord de rachat à plus d’un milliard de dollars US. La Securities and Exchange Commission (SEC) s’impose à la finalisation du deal en relevant de nombreuses irrégularités dans le dossier. Entre autres, l’organisme de régulation pointe du doigt les 230 millions de dollars de jetons VGX et accuse Binance d’avoir facilité l’échange.

De plus, Binance US et VOYAGER ne sont pas enregistrés auprès d’un organisme de réglementation, ce qui suscite quelques craintes. Cette inquiétude est également partagée par le département des services financiers de l’État de New York qui entend protéger les fonds des citoyens américains. En outre, la SEC évoque des problèmes juridiques des entités de cet accord et s’oppose au rachat.

Des antécédents judiciaires pour VOYAGER et BINANCE US

En bloquant le rachat à 1 milliard de dollars entre VOYAGER et Binance US, la SEC soulève des problèmes judiciaires que traînent ces derniers. Pour rappel, des soupçons de blanchiment de capitaux pèsent sur la plateforme crypto de Changpeng Zhao dans l’affaire Paxos. À ce titre, l’autorité de régulation estime que Binance US doit payer une amende pour son BUSD.

En ce qui concerne VOYAGER, il faut préciser que la structure recherche désespérément une issue de secours depuis la tempête judiciaire FTX. Aussi, la SEC l’accuse d’avoir mis ses utilisateurs hors-la-loi dans l’État de New York sans aucune licence au préalable. Compte tenu de toutes ces réalités, elle estime que l’accord entre ces deux parties ne respecte pas la législation américaine. Elle précise donc que : « Il incombe aux débiteurs de présenter des preuves crédibles que les dispositions du plan sont réalisables et non en violation de la loi applicable. »

Source : JOURNAL DU COIN

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