Pedro Almodovar s’intéresse aux effets du confinement sur la libido

Avec les mesures de confinement liées à la pandémie de COVID-19, chacun essaie de s’occuper comme il peut à la maison. Le réalisateur de cinéma espagnol, Pedro Almodóvar, qui a réalisé Tout sur ma mère, a lui décidé d’utiliser le temps à sa disposition pour rédiger des essais sur les effets de cette isolation forcée sur notre quotidien.

Ses essais sont publiés dans le journal en ligne espagnol El Diario. Le dernier en date, intituléVive la tristesse !”, se penche sur les conséquences du confinement sur la libido.

Une photo érotique
Crédits Pixabay

Confinement et appétit sexuel

Dans son essai, Pedro Almodóvar parle de son expérience personnelle et de celles de certains de ces amis. “En ce qui me concerne, j’ai perdu ma libido depuis que le confinement a commencé. J’imagine que la tristesse et l’inquiétude y sont pour quelque chose.”, confie-t-il.

Pour ce qui est de ses amis, l’impact du confinement sur la libido varie d’une personne à l’autre. Dans son essai, le cinéaste évoque le cas de certains proches contraints à l’abstinence, tandis que d’autres sont surpris de retrouver un appétit sexuel.

Pour écrire son essai, Pedro Almodóvar n’a pas hésité à passer un coup de fil à des proches, hommes et femmes, pour savoir où en était leur appétit sexuel avec le confinement. De manière générale, sa petite enquête a montré que la pandémie et l’isolation ont réduit les besoins érotiques de la plupart des personnes qu’il a interrogées. Mais il y en a aussi quelques uns qui ont trouvé des moyens désespérés de satisfaire leur libido.

L’un d’entre eux par exemple a confié au cinéaste qu’il était désespéré au point d’organiser plusieurs fois des rencontres avec des personnes pour faire l’amour dans des toilettes de supermarchés.

Les plus “débauchés” particulièrement affectés

Le constat de Pedro Almodóvar c’est que pour la plupart des gens qu’il a interrogés, le confinement n’a pas beaucoup d’influence négative sur leur appétit sexuel, c’est même parfois l’inverse. Ceux qui souffrent en revanche, c’est surtout les plus “débauchés”, qui n’ont pas de partenaire, et qui du coup se retrouvent isolés sexuellement.

Pour rédiger son essai, le réalisateur s’est également plongé dans la lecture d’articles sur le sujet et en a ressorti des histoires qui l’ont inspiré. Il évoque par exemple l’histoire d’une prostituée et de son client qui ont décidé de passer le confinement ensemble. “En lisant cet article, je me suis dit que cette histoire ferait un excellent scénario.”, écrit-il.

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