Pfizer vient de créer la surprise. Le fabricant de médicaments a en effet annoncé ce midi que les premières analyses effectuées sur son essai de vaccin contre la Covid-19 révélaient une efficacité de l’ordre de 90 %. Des résultats à prendre avec prudence.
Cela fait maintenant plusieurs mois que le monde fait face à l’une des pires crises sanitaires de son histoire contemporaine.
Apparue en Chine en fin d’année dernière, la Covid-19 a en effet déferlé sur le monde à une vitesse que personne n’avait anticipé.
Pfizer franchit une étape cruciale pour son vaccin anti-Covid-19
Et à présent que la barre des cinquante millions de cas positifs a été franchie, une lueur d’espoir semble se profiler à l’horizon.
Pfizer, une entreprise pharmaceutique qui travaille en étroite collaboration avec le fabricant de médicaments allemands BioNTech, a en effet annoncé des résultats très positifs pour les tests menés sur son vaccin anti-Covid-19.
L’entreprise a en effet déclaré que le vaccin en question était efficace à plus de 90 % dans la prévention de la maladie chez les volontaires participant à l’essai, des volontaires qui ne présenteraient aucune preuve d’infection antérieure à celle de l’essai.
En supposant que ces résultats soient confirmés – en matière de sciences il est toujours préférable d’avancer avec prudence – alors ce vaccin serait aussi efficace que celui de maladies mieux connues comme la rougeole.
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Un vaccin efficace à 90 % en moins d’un an ?!
Toujours d’après les déclarations de la société, aucuns effets indésirables n’aurait non plus été recensé.
Kathrin Kanser, la vice-présidente senior et la responsable des recherches menées sur le vaccin anti-Covid-19, a qualifié ce moment d’historique :
“C’est un moment historique. C’était une situation dévastatrice, une pandémie, et nous nous sommes engagés dans un chemin et un objectif que personne n’a jamais atteint – mettre un vaccin au point en un an.”
Kathrin Jansen
En conséquence, et compte tenu de l’urgence sanitaire, Pfizer va demander à la FDA de procéder à une autorisation d’urgence. Si la requête est accepté, alors l’entreprise prévoie de fabriquer entre 15 et 20 millions de vaccins avant la fin de l’année.
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Des résultats qui restent à confirmer
La démarche est ambitieuse, mais il y a tout de même un détail qui a son importance. Les données et résultats obtenus au cours de l’étude ont été publiés sous la forme d’un communiqué de presse, et non dans une revue médicale. Plusieurs chercheurs indépendants appellent donc à faire preuve de prudence.
C’est notamment le cas de Jesse Goodman qui occupe le poste de professeur de médecine et de maladies infectieuses à l’Université de Georgetown. D’après ses propos, rapportés par le Times, il est indispensable que Pfizer publie les données réelles de l’étude afin qu’elles puissent être analysées et vérifiées par des experts indépendants.
Il rappelle également que l’efficacité – ou la dangerosité – d’un vaccin ne peut être jugée que sur le long terme.
Or dans le cas précis, ce qui surprend le plus, c’est moins l’efficacité du vaccin que le taux annoncé par l’entreprise. 90 % est en effet un taux extrêmement haut pour un vaccin, et encore plus pour un vaccin obtenu en moins d’un an.
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Un véritable défi logistique
Un vaccin un peu particulier d’ailleurs. Comme l’entreprise l’explique dans son communiqué, il fonctionne à base d’ARN messager, ou ARNm. Cela veut aussi dire que si le vaccin doit réellement être distribué, alors il faudra que les doses soient conservées à des températures extrêmement basses. En outre, le vaccin devra impérativement être administré en deux doses, avec trois semaines d’écart entre chacune d’entre elles. Un véritable défi logistique, en somme.
A noter que le vaccin de l’entreprise se trouve dans sa phase 3, soit la dernière phase avant son homologation. Si cette dernière est décidée, alors les premières personnes à en bénéficier seront celles qui sont directement exposées à la Covid-19, soit le personnel soignant.
Je suis partagé.
C’est une super bonne nouvelle pour les gens qui sont à risques (et les autres également) mais paradoxalement à mon petit niveau, je suis très bien et télétravail, je n’ai jamais été aussi productif, plus personne à venir taper l’incruste dans mon bureau aux moments peu opportuns armés d’une “petite question” qui nécessite l’interruption immédiate de choses en cours nécessitant une grande concentration et dans lesquelles il est compliqué de se replongé une fois qu’on a été dérangé.
Je me fais auto mal aux yeux avec mes fautes de français, c’est honteux de ma part, je me flagellerai avec un chapelet de Bescherelle.