
Plus de 70 % des cas de Covid-19 sont dus à la variante Omicron aux Etats-Unis
Il y a moins d’un mois, des chercheurs et médecins sud-africains avaient annoncé la découverte de la variante Omicron. Depuis, la nouvelle souche s’est propagée dans plusieurs pays du monde et ce, de façon particulièrement rapide. Aux Etats-Unis, elle représente actuellement plus de 70 % des cas de Covid-19 enregistrés.
Auparavant, les Etats-Unis étaient dominés par la variante Delta. Selon un rapport du CDC (Centers for Disease Control and Prevention), parmi les cas ayant fait l’objet d’un séquençage génomique à la date du 18 décembre dernier, près de trois quart étaient causés par la variante Omicron. Deux semaines plus tôt, seulement 0,4 % de tous les nouveaux cas étaient liés à cette souche.

La ville de New York est actuellement la plus touchée par la propagation de la variante Omicron. Le CDC a déclaré qu’au cours des deux dernières semaines, le nombre de personnes infectées y a augmenté de 277 %.
Les mesures prises contre la propagation d’Omicron
Le gouvernement américain a réagi en mettant en place un plan pour maitriser la situation. Selon les informations, des soldats et du personnel médical fédéral seront déployés dans les hôpitaux en janvier et en février.
L’administration a également prévu d’acheter 500 millions de kits de test pour que l’on puisse faire les dépistages à domicile. Ils seront mis à disposition gratuitement à partir de janvier 2022.
Le lundi 20 décembre, le premier décès associé à Omicron aux USA a été signalé. Il s’agit d’un homme âgé de la cinquantaine, originaire de Harris Country au Texas. D’après les rapports, l’homme avait déjà été infecté par le SARS-CoV-2 mais n’a jamais été vacciné.
Omicron, moins fatale que les autres variantes ?
Depuis l’apparition d’Omicron, les experts ont constaté que le nombre d’hospitalisations liées à la variante dans différents pays n’a pas augmenté de la même manière que pour les variantes qui l’ont précédée. Pour le moment, on ignore si la vaccination ou une infection antérieure au coronavirus ont un rapport avec cela. Le fait qu’Omicron puisse être plus modérée que les autres variantes est aussi une hypothèse considérée par les scientifiques.
En ce qui concerne les vaccins, les premières études réalisées par Moderna et Pfizer ont conduit à la conclusion qu’une troisième injection de leurs vaccins à ARNm augmentait les niveaux de protection contre Omicron. Selon le CDC, pour le moment, seulement 30 % des Américains ont reçu une dose de rappel des vaccins.
Même si les symptômes d’Omicron semblent moins graves que ceux des autres variantes, sa capacité à se transmettre de façon très rapide pourrait causer d’autres types de problèmes au niveau des hôpitaux. En effet, on pourrait déjà s’attendre à ce que les établissements hospitaliers soient submergés après les fêtes de fin d’année.
SOURCE: Vice