Les ransomwares, qui consistent (en gros) à bloquer l’ordinateur d’une société et réclamer une rançon pour en rendre l’accès, sont un véritable fléau. Et en pleine crise de coronavirus, certaines personnes malintentionnées n’hésitent pas à profiter de la situation pour soutirer de l’argent. Pourtant, de nombreux groupes ont décidé de lever le pied contre des sociétés bien précises : celles destinées à la santé. Un moyen de ne pas bloquer les institutions médicales qui luttent actuellement toutes contre le Covi-19. C’est au micro de BleepingComputer que plusieurs groupes sont revenus sur cette décision.
Mais ce n’est pas tout puisque certains hacker, pourtant adeptes du ransomware, souhaitent aider les institutions de santé frappées par cette méthode.

Autant dire une situation inédite qui change drastiquement de la philosophie de ces groupes.
Les sociétés dédiées à la santé protégées par certains hackers
Ce sont plusieurs groupes de hackers, adeptes du ransomware, qui ont décidé de changer de philosophie en pleine pandémie de coronavirus. Du côté de Coveware et Emsisoft, ces derniers proposent aux sociétés dédiées à la santé touchées par un logiciel malveillant de les aider à s’en délivrer.
Avec cette aide, les entreprises victimes pourront donc reprendre le contrôle des ordinateurs bloqués par un ransomware. DoppelPaymer se joint à l’initiative tout en précisant ne jamais s’attaquer aux entreprises dédiées à la santé en temps normal, et continuer à le faire dans pareilles circonstances.
Du côté de Maze, groupe notamment connu pour s’en être pris à Bouygues très récemment, les hackers ont décidé de suspendre les attaques contre les sociétés de santé uniquement… “jusqu’à la fin de la situation actuelle avec le virus”. Le groupe laisse largement entendre reprendre ses activités frauduleuses contre ces entreprises une fois la pandémie passée.
Cette situation exceptionnelle devrait aider directement ces institutions essentielles dans la lutte contre le coronavirus à trouver des solutions pour enrayer la pandémie. Une pandémie ayant entraîné un confinement de plusieurs pays dans le monde, dont la France – du moins partiellement, les sorties étant autorisées dans certains cas avec une dérogation.
Une dérogation pouvant être imprimée ou recopiée sur un papier, le format numérique étant interdit.