Pour Alexander Gerst, le trou repéré dans l’ISS résulte d’une erreur humaine et non d’un sabotage

Des médias russes ont supposé que le trou récemment repéré à bord d’un vaisseau spatial de l’ISS était un acte de sabotage des astronautes américains. Cependant, l’astronaute allemand Alexander Gerst a démenti ces allégations. D’après lui, ce ne sont que des malentendus et le trou était présent dans la coque du vaisseau avant son arrimage. Il aurait en outre été sciemment recouvert de colle.

La véritable question serait donc de déterminer ce qui s’est réellement passé et comme ce trou a pu passer les examens des équipes au sol.

ISS Miles

Le Commandant de la Station spatiale internationale a d’ailleurs immédiatement rejeté les accusations portées sur son équipage. Il a affirmé que la défaillance est imputable au processus de fabrication et qu’il est impossible aux locataires de l’ISS de créer délibérément un trou dans un module attaché.

Des témoignages et des faits tendent à confirmer les dires du Commandant américain. En août, par exemple, une fuite due à un vice de fabrication a été découverte dans la capsule russe Soyouz, alors que la navette transportait des astronautes de l’ISS.

Cela aurait pu être beaucoup plus grave

Selon M. Gerst, malgré les inquiétudes, l’équipage est resté calme en apprenant la fuite. « À notre réveil, le contrôle de la mission nous annonçait qu’il surveillait une petite fuite », a-t-il raconté.

« Mais nous n’avions rien à craindre, car nous avions assez d’air à bord pour plusieurs jours. Il avait néanmoins suggéré que nous vérifions où se trouvait ce trou.»

Finalement, tout a été réparé par les astronautes qui étaient à bord de la station. « Cela aurait pu être beaucoup plus grave », a déclaré Gerst. « À la fin du voyage, nous étions épuisés et trempés de sueur dans notre combinaison spatiale. Tout semblait très lourd.»

La station spatiale est exploitée conjointement par les agences spatiales russe, japonaise, européenne, canadienne et américaine. Certainement, ces malentendus rendront la cohabitation encore plus difficile qu’auparavant.

Une synergie entre l’homme et les robots

Gerst a été le premier astronaute, à bord de l’ISS, à travailler aux côtés d’un robot appelé CIMONou pour « Crew Interactive Mobile Companion ».

« L’exploration est une synergie entre l’homme et les robots, l’une ne peut exister sans l’autre », a-t-il souligné. « La station spatiale internationale est une machine robotique humaine, car quatre-vingt-dix pour cent du travail, là-bas, est robotique. Il ne nous remplace pas, mais nous permet de faire plus de choses ».

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