Pour des courses non officielles de Mario Kart, une société condamnée à verser plus de 400 000 euros à Nintendo

Pour avoir organisé des courses de Mario Kart sur la voie publique sans l’autorisation de Nintendo, la société de karting Mari Mobility Development Inc a été condamnée à verser plus de 400 000 euros à la firme nippone au titre de viol de la propriété intellectuelle.

L’initiative était définitivement amusante : reproduire plus ou moins, dans la réalité palpable, les courses jouables dans la franchise Mario Kart. La société de karting Mari Mobility Development Inc s’était ainsi lancée dans cette entreprise, et bien mal lui en a pris.

nintendo-switch-maj. credits-pixabay.com
Crédits-pixabay.com

VGC rappelle qu’en 2018, le tribunal de district de Tokyo, au Japon donc, avait condamné Mari Mobility à verser 10 millions de yens (environ 83 000 euros) à Nintendo pour avoir organisé des courses de karting sur la voie publique en reprenant les illustrations chères au petit artisan.

Déjà condamnée face à Nintendo, une société de karting devra verser une somme 5 fois plus importante

Le mercredi 29 janvier, la Haute Cour de propriété intellectuelle a réexaminé le dossier et multiplié par cinq le montant des dommages et intérêts initialement prononcé. Mari Mobility Development Inc aura donc finalement à verser 50 millions de yens (plus ou moins 416 000 euros) à Nintendo.

Le juge Yoshiyuki Mori a estimé que la société incriminée avait intentionnellement fait usage de la licence de Nintendo pour attirer à elle des clients, la plupart du temps des touristes. Mari Mobility devra également se résoudre à ne plus utiliser sur ses véhicules et matériels promotionnels “Maricar” et tous les termes et visuels liés à la franchise Mario Kart.

Suite à cette décision de justice, Nintendo a déclaré que le combat continuait pour faire respecter ses droits en matière de propriété intellectuelle. Un peu plus tôt dans l’année, le géant japonais avait remporté un procès qui l’opposait, depuis 2013, à la société iLife. Cette dernière affirmait que la technologie utilisée dans les Wiimote violait six de ses brevets.

En 2016, cinq de ses brevets avaient été invalidés, et Nintendo avait été condamnée, l’année suivante, à payer 10,1 millions de dollars à la société plaignante. La firme au champignon avait fait appel de ce verdict, arguant que la technologie couverte par le brevet d’iLife était trop large pour incriminer celle utilisée dans ses contrôleurs à détection de mouvements.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.