Pour la première fois, des chercheurs ont découvert des traces d’hélium dans l’atmosphère d’une exoplanète

Très commun dans l’Univers, l’hélium n’avait encore jamais été détecté dans l’atmosphère d’une exoplanète, mais cela vient précisément de changer grâce aux travers menés par une équipe d’astronomes.

Des chercheurs ont en effet détecté de l’hélium dans l’atmosphère de WASP-107b et la force du signal détecté était si grande que les chercheurs croient que la haute atmosphère de la planète pourrait s’étendre sur des dizaines de milliers de kilomètres dans l’espace.

Espace

Cette découverte est un autre pas en avant dans l’exploration spatiale alors que les scientifiques intensifient la recherche d’exoplanètes et de toute vie extraterrestre susceptible de s’être formé dessus.

Une équipe internationale d’astronomes, dirigée par un étudiant en doctorat de l’université d’Exeter, a donc découvert des preuves du gaz inerte sur l’exoplanète WASP-107b, une planète se trouvant à 200 années-lumière de la Terre dans la constellation de la Vierge.

Une découverte très récente

L’hélium est le deuxième élément le plus commun dans l’univers et il a longtemps été prédit qu’il était l’un des gaz les plus faciles à détecter sur les exoplanètes géantes.

C’est un composant majeur des géantes gazeuses de notre système solaire. Les scientifiques s’attendaient à trouver de l’hélium dans les géantes gazeuses des autres systèmes, mais les recherches menées jusqu’ici ont été infructueuses.

La nouvelle recherche, publiée dans la revue Nature, rapporte que pour la première fois, le gaz a été trouvé avec succès sur une planète en dehors de notre système solaire. L’exoplanète, découverte en 2017, tourne autour de son étoile hôte tous les six jours et a une température en surface atteignant les 500 °C. WASP-107b a une densité très faible, sa taille est similaire à celle de Jupiter mais avec seulement 12% de sa masse.

Les implications de cette découverte

Maintenant, l’équipe de recherche croit que cette étude révolutionnaire pourrait ouvrir la voie aux scientifiques pour découvrir davantage d’atmosphères autour des exoplanètes de la taille de la Terre à travers la galaxie. Les chercheurs ont utilisé une nouvelle méthode qui utilise l’infrarouge, et non l’ultraviolet traditionnel, pour faire la découverte.

Jessica Spake, étudiante en doctorat en astronomie à l’université d’Exeter, a déclaré : « Nous espérons utiliser cette technique avec le prochain télescope spatial, James Webb, par exemple, pour apprendre quelles sortes de planètes ont de grandes enveloppes d’hydrogène et d’hélium. »

L’hélium sur WASP-107b a été découvert en analysant le spectre de la lumière qui a traversé l’atmosphère de la planète.

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