Pour Peter Thiel, l’ère Apple est derrière nous

Son nom n’est peut-être pas parmi les plus connus du monde de la Tech, mais cela n’empêche pas Peter Thiel d’être une personnalité influente du secteur. L’homme d’affaires – cofondateur du célèbre service de paiement en ligne PayPal – a d’ailleurs intégré récemment l’équipe de transition du président élu Donald Trump, conférant à ses déclarations un tout nouvel écho.

C’est ainsi qu’au cours d’un entretien avec la journaliste Maureen Dowd du New York Times, l’intéressé a eu l’opportunité de donner son avis sur de nombreux sujets, notamment au moyen d’une sorte de jeu du “vrai ou faux”, baptisé “Confirm or Deny“.

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Pour Thiel, nous sommes bel et bien sortis de l’ère Apple, et Tim Cook n’y serait pour rien.

Des questions relativement variées se sont donc succédé, abordant tour à tour politique, culture, et technologie ; jusqu’à ce que l’avenir d’Apple soit évoqué. Il faut dire que depuis quelques mois la firme de Cupertino n’est pas vraiment au meilleur de sa forme, en particulier du côté de ses résultats financiers, nettement moins palpitants que par le passé. De quoi pousser Peter Thiel à livrer le fond de sa pensée sur le futur de la marque à la pomme et de ses fameux iPhone.

L’ère d’Apple est révolue, mais ce n’est pas de la faute de Tim Cook

Pour Peter Thiel, Apple est sur la pente descendante, et ce dernier n’hésite pas à mentionner le cas des iPhone, qui ne parviennent plus à surprendre ou innover, laissant entendre ce que les analystes tendent à confirmer : la prospérité d’Apple est trop liée à la bonne santé de ses iPhone sur le marché.

Voici l’échange : “L’ère d’Apple est révolue ? – Je confirme. Nous savons à quoi ressemble un smartphone et ce qu’ils peuvent faire. Ce n’est pas la faute de Tim Cook, mais ce n’est plus un secteur sur lequel il peut y avoir de l’innovation.

Au cours de cette entrevue avec le New York Times (vous trouverez l’interview dans son intégralité ici), Thiel a également évoqué sa rencontre avec Mark Zuckerberg, lorsqu’aux débuts de Facebook, le jeune entrepreneur cherchait des investisseurs. Il explique : “Il avait 19 ans. Il était très introverti, et n’a pas dit grand-chose. Quand votre boîte n’est pas terrible, vous vous devez d’être éloquent, mais quand votre société est géniale, pas besoin de grands discours“.

Cette rencontre avec Mark Zuckerberg s’était avérée fructueuse, le cofondateur de PayPal s’étant ainsi positionné comme l’un des premiers investisseurs à soutenir Facebook… Pour une suite que l’on connait.

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